Si Borloo va chez Veolia, quid de Valenciennes ?

Si le député de Valenciennes devient PDG de Veolia, qui pour lui succéder politiquement ?

L'ex-ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a démenti lundi les informations de presse le présentant comme le possible successeur d'Antoine Frérot à la tête du groupe Veolia, parlant à ce sujet de «supputations», de «manipulations, voire de volonté de nuire».

«Comme je l'ai toujours indiqué, mon calendrier aujourd'hui reste exclusivement politique. Je confirme d'ailleurs que je n'ai pas décidé de mettre un terme à ma carrière politique et reste concentré sur la construction d'un avenir pour la France», a ajouté le président du Parti radical en affirmant qu'«aucune rumeur ne (le) fera dévier».

Dans son entourage, on confirme que cette arrivée de Jean-Louis Borloo chez Veolia reste très hypothétique. Certains parlent de "20% de chances que ça se fasse".

Il n'empêche : l'hypothèse est quand même envisagée. Et la question centrale est alors : qui pour succéder à Jean-Louis Borloo député de la 21ème circonscription depuis 1992.

Dominique Riquet, actuel maire de Valenciennes ? Non, car ce proche de Borloo, député européen, a déjà indiqué qu'il allait quitter son fauteuil de maire en juin prochain. Et ce n'est pas pour briguer un nouveau mandat.

Son successeur désigné serait Laurent Degallaix, qui depuis 2009, est un "maire-bis" de Valenciennes. 

Valérie Létard ? Non, cette proche de Jean-Louis Borloo est sénatrice et souhaite le rester.

Cécile Gallez ? Non, la suppléante du député Borloo qui l'a remplacé pendant ses années ministérielles ne souhaite pas rempiler.

Alors qui ? La succession semble ouverte et elle n'a en tout cas pas été préparée précisément. Dans les autres camps, les appétits s'aiguisent. On pense évidemment à Fabien Thiémé, maire PC de Marly ou à Sandrine Rousseau, conseillère régionale Europe Ecologie Les Verts, investie dans le cadre de l'accord PS/Verts.

Récemment, l'UMP a gelé l'investiture dans cette circonscription, sans en référer au principal intéressé. En clair, la parti présidentiel souhaitait clairement que Jean-Louis Borloo soit candidat à sa propre succession. Les plans vont peut-être devoir être changés.

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