Deux médecins et trois pharmaciens ont été condamnés à des peines de sursis pour prescription et délivrance de Skénan.
Deux médecins ont été condamnés respectivement à un an de prison avec sursis et à une interdiction définitive d'exercer en libéral pour avoir faciliter l'utilisation de Skénan sans avoir respecté la législation en vigueur.
L'autre médecin, aujourd'hui retraité, a été condamné à 7 mois de prison avec sursis et 8000 euros d'amende pour ne pas avoir respecté la législation.
Trois pharmaciens ont été condamnés à des peines allant de deux à quatre mois de prison avec sursis et des amendes allant de 3000 à 6000 euros.
Aucun reconnu coupable d'escroquerie
Le 19 juin lors du procès en correctionnelle à Arras, la CPAM s'était constituée partie civile et demandait 170.000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal a finalement estimé que les médecins et les pharmaciens s'étaient permis de ne pas respecter la législation sur la prescription et la délivrance de Skénan mais qu'il n'y avait pas eu d'escroquerie.
Le Skénan, quésaco ?
Le Skénan, antalgique prescrit pour les malades souffrant d'un cancer, avait été prescrit à Saint-Pol-sur-Ternoise à des toxicomanes, qui s'en servait comme produit de substitution. Ces derniers ont par ailleurs été condamnés par le tribunal d'Arras à trois à quatre mois de prison ferme.
A lire aussi :
Trafic présumé de Skénan, puissant antalgique
Rebondissement dans l'affaire du Skénan
