Le distributeur américain en ligne pourrait s'implanter à Douvrin ou Lauwin-Planque, avec un millier d'emplois à la clé.
L'implantation de ce centre pourrait créer près de 1.000 emplois permanents. "De 700 à 1000 emplois, et jusqu'à 2000 dans les périodes de forte activité !", nous a confirmé Charles Lepers, maire adjoint chargé de l'environnement de Douvrin, l'une des deux communes de la région susceptibles d'accueillir cette nouvelle plateforme Amazon.
Reportage de Florence Goisnard et Vincent Dupire.
Ce nouveau centre de 100.000 mètres carrés pourrait être implanté soit à Douvrin, près de Lens, soit à Lauwin-Planque, dans le Douaisis.
Afficher Les sites susceptibles d'accueillir la plateforme Amazon sur une carte plus grande
Selon le Figaro, c'est le site de Lauwin-Planque qui tiendrait la corde, en raison de sa proximité avec les axes autoroutiers. Le groupe immobilier Goodman, partenaire habituel d'Amazon, a déjà acheté un terrain de 24 hectares dans une zone d'activité qui accueille déjà plusieurs plateformes logistiques.
Décision avant la fin de l'année ?
A Douvrin, c'est un autre spécialiste de l'immobilier commercial, l'américain Prologis, qui a déposé un permis de construire pour un terrain de 25 hectares (dont 9 hectares couverts) auprès de la CIZIAF, un groupement de communes situées entre le Béthunois et le Lensois, avec l'intention d'attirer Amazon. "L'enquête publique a pris un peu de retard par rapport à celle de Douai", reconnait Charles Lepers, le maire-adjoint de Douvrin. "Mais elle devrait être terminée le 12 décembre. Nous sommes bien placés, tout près de Lille, la zone d'activité n'est qu'à 200 mètres de la RN47. On a déjà la Française de Mécanique qui est implantée chez nous, mais avec la crise du secteur automobile, l'arrivée d'Amazon serait une très bonne nouvelle".
Le groupe américain, qui disposait jusqu'ici de deux centres logistiques à Saran (Loiret) et à Montélimar (Drôme), a inauguré en juin une troisième plateforme à Chalon-sur-Saône, avec la clef la création de 500 emplois directs.
Selon le Figaro, les récents démêlés du groupe américain avec le fisc français, qui lui réclame 252 millions de dollars d'arriérés d'impôts, ne sont pas susceptibles de faire dérailler le projet.
Le choix du site pourrait être annoncé d'ici la fin de l'année.