Voici l'essentiel de ce que le Monsieur retraites du gouvernement, Laurent Pietraszewski, a dit sur France 3 Nord Pas-de-Calais ce dimanche soir.
A la veille d'une semaine cruciale pour la réforme des retraites, Laurent Pietraszewski était l'invité de France 3 Nord Pas-de-Calais ce dimanche soir. Le secrétaire d'État chargé des Retraites a une nouvelle défendu le projet du gouvernement et a balayé les différents points de blocage. Voici l'essentiel de ses déclarations.
Sur la complexité de la réforme : "C'est le système actuel qui est très compliqué. 42 régimes au point qu'on du mal à savoir quel sera son montant de retraite. Si la réforme n'est pas forcément facile à faire, c'est parce que le système actuel est très compliqué. Nous allons le simplifier, nous sommes en train de le simplifier. C'est pour ça que nous allons passer de 42 régimes à un seul."
Sur les "exceptions" accordés par le gouvernement à certains métiers (marins, policiers, pilotes...) : "Il faut d'abord poser un élément qui est celui de la pénibilité que nous voulons regarder de la même façon partout. Dans le privé, le public, dans les entreprises qui ont des régimes spéciaux... Cette universalité de la pénibilité est très demandée par nos concitoyens."
Sur l'âge pivot : "Très franchement, d'abord, je pense qu'il vaut mieux parler d'âge d'équilibre. Il y a un équilibre à trouver pour ce système de retraites. Ça peut être le niveau de pension, ça peut être le niveau de cotistations. C'est l'âge où le système est à l'équilibre. Cette proposition, elle n'est pas récente... Dans le rapport de Jean-Paul Delevoye du 18 juillet, il y avait déjà cette notion-là. Je crois que les partenaires sociaux sont au clair avec le fait que le système doit être à l'équilibre..."
Rentrée chaude
Le mouvement contre la réforme des retraites est désormais entré dans son deuxième mois et ses opposants misent sur un regain de mobilisation, en attendant les manifestations prévues jeudi et samedi, pendant que l'exécutif assure "être ouvert à la discussion".
Mardi, le Premier ministre Édouard Philippe ouvrira une séance de discussions au ministère du Travail, avec les partenaires sociaux, pour parler pénibilité et emploi des seniors. Philippe Martinez, le numéro un de la CGT, a répété dimanche sur LCI qu'il souhaitait le retrait de ce "mauvais" projet. Rappelant les scores de Jacques Chirac et d'Emmanuel Macron au deuxième tour de l'élection présidentielle face au FN --maintenant RN--, il a averti qu'en n'écoutant pas la partie du pays opposée à cette réforme, "on joue avec le feu sur la future échéance électorale".