Nous avons rencontré Laurence Druart, la mère d'Iris Mittenaere, ce dimanche à Steenvoorde. La maman de la nouvelle Miss France nous a confié ses premières réactions, ses émotions et sa fierté. Entretien.
Dans quel état d'esprit avez-vous abordé cette élection de Miss France ?
Ça faisait quand même un mois que je n'avais pas vu Iris, même si nous avons eu des nouvelles régulièrement. J'étais très stressée. C'est quand on voit le plateau qu'on réalise et qu'on se dit : c'est pas vrai, il y a des millions de téléspectateurs qui vont la voir.Et comment l'avez-vous vécu cette soirée finalement ?
Ça a été beaucoup d'émotion, et beaucoup de stress aussi. Je me disais, pourvu qu'elle ne tombe pas. Et puis, on se demande si elle va arriver dans les douze premières. Et quand elle est arrivée dans les cinq, je me suis dit, ce n'est pas possible, elle va être dauphine de Miss France, c'est à ça que j'ai pensé. Puis elle a été élue Miss France ! J'ai versé ma petite larme...Vous l'avez trouvée comment hier soir ?
Magnifique ! Iris a beaucoup de présence sur scène. Elle m'a paru égale à elle-même, souriante. Moi, je l'ai trouvé magnifique mais je ne suis pas très objective (rire)Etait-elle stressée ?
Je ne sais pas si elle était stressée, j'imagine que oui. En tous cas, ça ne se voyait pas, on ne le sentait pas, et pourtant nous étions vraiment tout proches. Nous avons vu des candidates stressées, les jambes tremblaient chez certaines. Je n'ai rien ressenti de tel chez Iris.Elle a dû apprécier d'être soutenue et acclamée à chacun de ses passages. Moi aussi j'ai crié, d'ailleurs je n'ai plus de voix (rire).
Au départ vous ne vous sentez pas très proche de l'univers des miss, si ?
Non. Iris a fait des études exigeantes. Elle a commencé par une année de médecine qui lui a pris beaucoup de temps, donc ça nous a surpris au départ qu'elle parte dans cet univers là. On ne savait pas trop où ça allait l'amener. On n'a jamais calculé en fait, ce n'est pas vraiment quelque chose qu'on peut anticiper. On lui disait : vis ce que tu as à vivre pleinement.Comment a-t-elle vécu la préparation ?
Elle a adoré Tahiti, nager avec les dauphins, c'était son rêve de petite fille. Elle nous a dit que le groupe était bien, qu'elle avait de bons échanges. Elle nous a aussi dit qu'elles étaient traitées comme des reines, les restaurants, la visite chez Meert tout ça. Elle a vécu son aventure avec bonheur. Ce n'est pas quelqu'un de compliqué Iris.Elle représente bien la Flandre ?
Oui. Iris a vécu ici depuis toute petite. Elle aime la Flandre, elle aime les paysages, elle aime la gastronomie. Elle est très gourmande d'ailleurs. Et puis sa maman travaille dans un musée dédié à la culture flamande, donc oui, elle est attachée à ses racines, à sa famille, aux gens du Nord.Comment vous voyez cette année pour elle ?
J'espère qu'elle va la vivre pleinement. Elle va voyager, elle va vivre des choses extraordinaires. Nous espérons la voir de temps en temps, mais nous ne sommes pas inquiets. Iris a le sens de la famille. Je sais que son coeur restera toujours avec nous. Je suis prête à la partager avec toute la France et tout ceux qui l'ont élu pendant un an.Qu'est-ce que vous lui souhaitez pour cette année ?
Comme toutes les mamans, je lui souhaite tout le bonheur du monde. Je serai là pour l'encourager, elle pourra toujours compter sur moi. Je sais qu'Iris aime partager ses moments de bonheur, et si il y a des moments de peine ou des moments plus durs, ou de fatigue, nous serons là pour ça aussi. En tous cas, je lui souhaite de vivre l'expérience à fond.
Marie-Noëlle Grimaldi & Dominique Dumont