On en compte près de 217 000 à l'échelle de toute la France.
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) a publié ce vendredi une étude sur le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) pratiquées en France en 2017.
Les Hauts-de-France figurent en haut du "classement" des régions avec 17 424 IVG pratiquées en 2017, selon les chiffres du DREES. C'est moins qu'en Auvergne-Rhône-Alpes (22 250), qu'en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (22 516), qu'en Occitanie (19 817), et surtout beaucoup moins qu'en Île-de-France (52 092).
En proportion, pour 1000 femmes, les Hauts-de-France se situent également dans la moyenne : 13 IVG pour 1000 femmes, soit toujours moins que la PACA (21,4), l'Île-de-France (17,4), la Corse (17,2), l'Occitanie (16,1) et la Nouvelle Aquitaine (13,2)
En revanche, si l'on excepte les territoires outre-mer, la région est deuxième en nombres d'IVG chez les mineures de 15 à 17 ans : 7,7 pour 1000 avortements, derrière la région PACA qui en compte 8,8.
Peu d'avortement aux plannings familiaux
Ce qui surprend, également, c'est le nombre d'avortements rapporté réalisés dans les structures comme les plannings familiales : seulement 27 dans les Hauts-de-France, alors qu'il y en a eu 275 en PACA, 605 en Auvergne-Rhône-Alpe et 2 246 en Île-de-France !
Au total, en métropole comme dans les DROM, 216 686 interruptions volontaiers de grossesse ont été réalisées en France en 2017.