Avec 50 millions de données, cette carte a plusieurs mérites, la journée de la qualité de l'air qui a lieu ce 14 octobre est une occasion de les découvrir.
Alors qu'une étude estime que 48 000 personnes meurent prématurément en France chaque année en raison de la pollution, soient environ 6 500 personnes dans les Hauts-de-France, selon l'Agence Régionale de Santé ; l'observatoire Atmo est persuadé plus que jamais de l'utilité de perfectionner ses outils à destination du grand public et de le communiquer. Pour un air sain dans un corps sain, en somme.
Le réseau, qui observe la qualité de l'air, arrive désormais à prédire, grâce à de multiples données météo, sur le trafic, grâce à l'analyse des données passées et présentes de ses stations de mesures, l'air qu'on va respirer à J+1.
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Et c'est une des cinq raisons de découvrir cette nouvelle carte :
1. Précise à 25 mètres près
Bien sûr la carte permet d'avoir une vue d'ensemble de la qualité de l'air en région Hauts-de-France mais les données sont bien plus nombreuses aujourd'hui. Désormais, on peut savoir si on est exposé le jour-même et le lendemain à une pollution
2. Heure par heure
L'outil évolue aussi dans le temps. "Il y a 10 ans, on nous reprochait de donner la pollution à laquelle nous avions été exposés et non celle à laquelle on sera exposés", explique Hélène Devillers, directrice Atmo HDF. "Aujourd'hui, on a répondu à cette demande légitime".
3. Un outil pour préserver sa santé
Les deux premières bonnes raisons, 1. dans l'espace et 2. dans le temps, permettent d'agir en conséquence et ne pas aller promener son enfant dans tel ou tel quartier à telle ou telle heure ou d'effectuer une activité sportive en extérieur à tel horaire grâce à cet outil de prévision. L'idée est aussi de préserver ses bronches pour les cyclistes ou les coureurs.
4. Polluant par polluant
Dioxyde d'azote, dioxyde de soufre, particules PM10, particules PM 2.5, ozone... Les concentrations dans l'air de chaque polluant sont déterminées et permettent à une personne victime de difficulté respiratoire d'être prévenue, également pour éviter les sorties.
5. Lutter pour le climat
"En communiquant cette carte et en la diffusant un maximum, c'est aussi une façon de s'impliquer pour le climat", explique Hélène Devillers qui parie sur un partage maximum, une application smartphone pour l'an prochain et un intérêt croissant de chacun pour les informations de cette carte, comme on peut en avoir pour les cartes météorologiques.