Ce samedi 26 septembre est la journée mondiale de la contraception. Premier public visé : les jeunes. Objectif : réduire le nombre de grossesses non désirées. Exemple avec notre reportage à Grande-Synthe.
Un quart des jeunes de 15 à 24 ans a sa première relation sexuelle sans contraception. En France, plus de 28 000 avortements ont lieu chez des filles de moins de 18 ans et une information plus complète permettrait certainement à nombre d'adolescents de ne pas devenir des parents uniquement par hasard.
Après avoir rendu la contraception pour les mineures gratuite en 2013 et après avoir "facilité son accès en milieu scolaire dans la loi santé", le gouvernement souhaite étendre "la gratuité et la confidentialité" à la consultation donnant lieu à une prescription et aux analyses biologiques qui lui sont liées. C'est ce qu'a annoncé la ministre de la santé Marisol Touraine cette semaine.
Exemple dans le dunkerquois
Qu'en est-il dans le Nord Pas-de-Calais, région la plus jeune de France, de cet accès à la contraception et à l'information sur le sujet ? Nous sommes allés à la rencontre de lycéens du Dunkerquois et avons poussé la porte du planning familial de Grande-Synthe. Il accueille 2000 personnes chaque année, dont 50% de moins de vingt ans.