L'orge picard multiplie ses chances de devenir bière

Avec la fin de la moisson sonne l'heure du bilan : le calibrage de l'orge cette année la place en bonne voie pour finir dans les basseries plutôt que dans l'alimentation des bêtes. Si toutefois elle trouve des débouchés sur ce marché.

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Les épisodes caniculaires n'ont pas nui aux récoltes d'orge. Le grain, déjà formé, n'a pas subi de stress climatique grave. En Picardie la saison a même été très bonne pour cette céréale dont la moisson vient de s'achever. 

La quantité est très satisfaisante, notent les agriculteurs. Dans la Somme, « c'est la meilleur année de tout les temps pour l'orge d'hiver au niveau du rendement », s'enthousiasme Jean-Luc Florat, de la coopérative agricole Noriap. Les épis ont donné plus de 98 quintaux d'orge à l'hectare en moyenne, révèle-t-il, là où l'année dernière le chiffre ne dépassait pas 88. 

Pour la qualité, c'est aussi une très bonne année. Notamment le calibrage « qui ouvre des perspectives très intéressantes de travailler la récolte en orge de brasserie », estime Gérard Braure, conseiller syndical de la FDSEA dans l'Oise. Plus de bière issue des champs picards ? « 80 à 90 % de l'orge brassicole a un calibrage conforme pour ce marché. »

« La tonne se vend 5 à 10 euros plus cher »

L'un des enjeux de la culture de l'orge en Picardie réside là. Les agriculteurs diversifient leur production entre orge fourragère, pour l'alimentation animal, et orge brassicole, pour la production de bière. Cette dernière permet une valorisation plus importante de leur produit : « La tonne se vend 5 à 10 euros plus cher », évalue Jean-Luc Forat. 

Encore faut-il trouver acheteur, et pour ça, les cultivateurs comptent notamment sur l'export et les marchés en Amérique du sud ou en Asie du sud-est.

En attendant les Picards attendent la fin de la pluie pour pouvoir entamer la moisson du blé, dont on ne peut pas encore dire s'il n'a pas, lui, souffert des fièvres du thermomètre survenues pendant sa maturation. 
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