Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a nommé mercredi quatre nouveaux porte-parole pour le mouvement, en remplacement du Lillois Sébastien Huyghe et de la Roubaisienne Lydia Guirous, appelés ultérieurement à de "nouvelles fonctions", selon un communiqué.
Sébastien Huyghe et Lydia Guirous sont remplacés par quatre nouveaux porte-parole : Guillaume Larrivé, Guillaume Peltier, Valérie Debord et Brigitte Kuster. Le député du Nord et l'ancienne militante UDI, originaire de Roubaix, avaient été désignés à ce poste en juin dernier.Déclarations et prises de position maladroite
Selon Le Lab / Europe 1, Sébastien Huyghe devrait se voir confier un nouveau rôle dans l'organigramme du parti. "C'est à ma demande pour pouvoir assumer pleinement mes fonctions de vice-président de la région" Nord Pas-de-Calais / Picardie, a-t-il expliqué, de son côté, sur son compte Twitter.Merci @mikapilater mais c'est à ma demande pour pouvoir assumer pleinement mes fonctions de Vice-président de la région #NPDCP #AuTravail
— Sébastien Huyghe ن (@SebastienHuyghe) 6 Janvier 2016
Mais pour Lydia Guirous, auteure du livre Allah est grand, la République aussi, qui devait incarner la "diversité" au sein des Républicains, cela sonne comme un désaveu. La jeune femme de 31 ans semble payer ses déclarations et prises de position maladroites lors des points-presse du parti, notamment celles du mois d'août dernier quand elle avait déclaré "Nos propositions ne varient pas : il faut fermer les frontières, arrêter Schengen, arrêter la libre circulation". Son collègue, Sébastien Huyghe, avait dû aussitôt intervenir pour rectifier et rappeler la ligne du parti."Quand on dit les fermer, c'est que les règles pour entrer soient appliquées, que les gens ne rentrent pas clandestinement de manière massive. C'est ça que nous attendons". Et cela ne s'est pas produit qu'une seule fois. Leur tandem n'aura duré que 6 mois.
Le Huffington Post a compilé dans une vidéo les différentes "bourdes" de l'ex-porte-parole des Républicains qui a fini par exaspérer Nicolas Sarkozy et les dirigeants de son parti.