Limitation de vitesse à 80 km/h : Gérald Darmanin pointe la "démagogie" de certains élus

Le ministre de l'Action et des Comptes publics était interrogé ce matin sur la limitation à 80 km/h, sur Sud Radio.

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Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a dénoncé jeudi la "démagogie" de certains élus concernant la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, assurant que cette mesure ne visait pas à augmenter les recettes de l'Etat.

"C'est le genre d'argument qui me laisse pantois", a déclaré M. Darmanin sur Sud Radio, en jugeant que l'"argument financier", évoqué ces derniers jours par plusieurs élus locaux hostiles à cette réforme, n'était pas recevable.

"Si j'étais cynique, je dirais simplement que le coût pour la sécurité sociale" des accidents liés à la vitesse est "bien plus important" que les recettes qui pourraient découler des PV dressés pour excès de vitesse, a-t-il poursuivi.

Il vaut mieux être impopulaire qu'irresponsable.


Selon le ministre, "l'alcool et la vitesse font partie des facteurs qui donnent le plus d'accidents".

"Il faut être courageux et (...) éviter la démagogie", a insisté M. Darmanin. "Pour sauver des vies, il y a des décisions difficiles à prendre. C'est pas populaire, c'est comme augmenter le prix du tabac, mais malheureusement ce sont des décisions qu'il faut prendre".


La fronde chez les élus


La décision de limiter à partir du 1er juillet, au nom de la sécurité, la vitesse à 80 km/h, au lieu de 90 km/h, sur 400.000 kilomètres de routes secondaires à double sens et sans séparateur central a suscité de nombreuses indignations d'élus locaux.

La semaine dernière, 28 présidents de départements ont appelé le gouvernement à appliquer plutôt la mesure au "cas par cas", surtout sur les axes accidentogènes. Et des élus LREM sont eux-mêmes montés au créneau, à l'image de Benoît Simian, député de Gironde, qui propose de limiter la vitesse uniquement pour les routes "où il n'y a pas de marquage au sol".



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