Pour la première fois, Hervé Renard, entraîneur éphémère du LOSC, est revenu sur son expérience lilloise.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
C'est dans un entretien avec l'entraîneur-consultant Pacal Dupraz qu'Hervé Renard s'est confié ce lundi sur Canal +. Comment va-t-il quelques semaines seulement après son licenciement du LOSC ? « Je vais comme quelqu’un qui a perdu son travail depuis quelques semaines et qui doit se reconstruire en faisant abstraction de ce qu’il peut se dire, affirme-t-il. Je n’ai fait qu’un tiers de la saison. C’est frustrant. C’est comme si vous faisiez un marathon – je sais ce que c’est puisque j’en fais – et qu’au bout du quinzième kilomètre, quelqu’un venait à se mettre au milieu de la route et viendrait vous dire « Vous êtes un peu trop en retard, il faut vous arrêter ».
Hervé Renard refuse de parler d'échec pour qualifier son passage lillois qui n'aura duré que 13 journées de championnat : "Lille, pour moi, ce n’est pas un échec. Avec Lille, c’est un départ poussif mais il y avait tout pour réussir. Quand on signe un contrat de trois ans et que ça se termine rapidement, on ne peut pas considérer ça comme un échec. On ne sait pas ce qu’aurait été le futur. Moi, je pense qu’il aurait été bien meilleur que ce qu’on avait fait jusqu’à maintenant. Après, ça ne sert à rien d’en parler".
Un sentiment de déception, un goût d'inachevé donc pour l'ex-entraîneur du
LOSC mais déjà un regard tourné vers l'avenir : "
C'est du passé. C’est terminé. Si on me propose quelque chose demain, j’y vais tout de suite. J'ai mon sac qui est toujours prêt. J’ai beaucoup voyagé, j’ai travaillé dans huit pays différents. Je suis prêt à partir n’importe où dans le monde."
Hervé Renard se verrait d'ailleurs bien entraîner à l'étranger. A écouter ce qu'il dit de la France, on le comprend mieux : «
On peut en parler de la France. Vous savez, moi qui ai voyagé un petit peu – ça va choquer les gens, mais c'est important de le dire – si tu passes dans la rue avec une Bentley, il y a certains pays où on va dire, "Je veux tout faire pour obtenir cette voiture. J'ai cette ambition". En France, on va dire, "regarde-moi ce connard, comment il a fait pour se payer cette voiture-là ? Il se la pète". C'est ça le problème de la France. Je ne peux pas l'expliquer, parce que la France est un pays fabuleux, en terme d'histoire, de géographie, de monuments historiques, mais les Français... c'est dommage qu'il y en ait beaucoup en France.»