La concentration de poussières en suspension dans l'air devrait dépasser le niveau réglementaire, demain.
Pour la deuxième fois en deux semaines, ATMO est sur le point d'enregistrer un pic de pollution aux poussières en suspension, dans le Nord et le Pas-de-Calais, et plus particulièrement sur la zone littorale.
"Depuis ce mercredi 8 avril 2020, les services "Atmo Haut-de-France" prévoient un niveau d'alerte sur persistance pour les départements du Nord et du Pas-de-Calais", indique l'organisme dans un communiqué, précisant que "les concentrations de poussières en suspension dans l'atmosphère pourraient dépasser le niveau réglementaire, fixé à 50 µg/m3. Demain, le niveau d'alerte sur persistance, pour poussières en suspension devrait être maintenu sur ces deux départements."
[ Pic de pollution ] Les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont concernés par cet épisode de pollution. Celui-ci touche plus particulièrement la zone littorale.
— Atmo Hauts-de-France (@AtmoHdF) April 8, 2020
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Un précédent pic avait été signalé le 28 mars dernier, et ce alors que la population n'utilise plus que très peu la voiture pour se déplacer.
D'où provient cette pollution, dans ce cas ? En temps normal, les poussières en suspension proviennent en partie du trafic automobile, mais en cette période de confinement, ce sont surtout le chauffage (après un mois de mars frisquet) et les activités économiques – industrielles et agricoles – qui en sont à l'origine. Autre source, précise ATMO, l'"import croissant de particules provenant d'une partie de l'Europe"
Il est à noter que malgré ces deux épisodes de pollution rapprochés en quelques semaines, la situation reste très éloignée de celle qu'avaient connue les Hauts-de-France en 2019 : "en mars 2019, nous avions enregistré 7 jours d’épisodes de pollution, soit un total de 21 jours de pollution liée aux particules en suspension pour le premier trimestre", rappelait fin mars Céline Derosiaux.