Alerte à la bombe : la mairie de Calais évacuée pour la sixième fois

Ce samedi 6 janvier, une sixième alerte à la bombe est déclenchée à la mairie de Calais. Une enquête est ouverte pour déterminer l’origine de ces canulars malveillants qui troublent la ville depuis le 27 décembre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une nouvelle alerte à la bombe a conduit à la fermeture du secteur de la mairie de Calais ce samedi. Les polices nationale et municipale ont été déployées à partir de 10 heures, avec le renfort de deux équipes de l'opération Sentinelle."Rien ne laisse à penser que l'alerte soit sérieuse" affirme un agent dans La Voix du Nord.

Six alertes en moins de 15 jours

Une situation qui prend des airs de déjà-vu puisque, l'alerte à la bombe déclarée à l'hôtel de ville de Calais (Pas-de-Calais), ce samedi 6 janvier, intervient exactement 72 heures après une autre alerte, déclenchée mercredi 3 janvier.

Depuis le 27 décembre, la mairie a reçu plusieurs mails malveillants envoyés par différents expéditeurs. L'auteur réclame, une rançon allant de 250 000 et 5 millions euros sous peine de faire exploser le bâtiment. Le personnel a été évacué et la mairie fermée pendant plusieurs heures à six reprises. Pour les forces de l'ordre pas question de prendre ces menaces à la légère, elles procèdent à chaque fois aux vérifications d'usage pour lever le doute définitivement.

Des affaires similaires dans toute la France

Le procureur de la République de Calais, Guirec Le Bras, a indiqué qu'une enquête est en cours. D'autres villes en France sont victimes de ces canulars depuis la fin d'année (Grenoble, Fontainebleau, Rouen, Tarbes, Chateaubriant, Saint-Jean-de-Monts, Bastia.)

Les auteurs de fausses alertes à la bombe sont sévèrement punis par la loi. Ils encourent au minimum deux ans d'emprisonnement et 30 000€ d'amende.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information