L'outsider nordiste s'est retiré en faveur d'un autre candidat.
Il n'était pas favori, mais son profil tranchait, à côté des autres candidats à la présidence du Medef. Frédéric Motte, originaire d'Armentières, a fini par se retirer de la course en apportant son soutien à un autre candidat : Alexandre Saubot.
"À quelques jours du vote consultatif du Conseil exécutif, force est de constater que nous voyons se dessiner une course finale entre deux candidats. J'ai donc décidé de retirer ma candidature" a-t-il annoncé dans un communiqué publié lundi.
J'ai decidé de me retirer de la course à la présidence du @medef et de soutenir @asaubot ➡️ Je souhaite que les enseignements de la campagne servent à une profonde transformation du Medef pour en faire un outil moderne au service de ts les entrepreneurs https://t.co/5mzu1rpYU1 pic.twitter.com/9yhuDQCxTn
— Frédéric Motte (@FredericMotte) 4 juin 2018
Pour autant, Frédéric Motte n'abandonne pas son cheval de bataille : les petites entreprises, dont il s'est fait le représentant pendant les six mois de sa campagne. "J'appelle les deux candidats les mieux placés pour l'emporter à regarder les 3 millions de chefs d'entreprises de France, à 90% patrons de TPE-PME."
Le candidat qu'il soutient, Alexandre Saubot, est le patron du groupe Haulotte (un constructeur d'engins de travaux publics et de machines d'élévation) et le vice-président du Medef en charge du pôle social. Un homme qui, aux dires de l'ex-candidat nordiste, "a su porter tout au long de cette campagne un projet de transformation profonde pour le Medef".
On ne compte plus que cinq candidats à la présidence du Medef, dont l'élection se tiendra le 3 juillet.