L'enquête préliminaire se poursuit, précise le parquet de Lille.
La garde à vue de l'occupant du logement d'où s'est échappé la panthère d'Armentières a été levée, a indiqué ce jeudi 3 octobre le parquet de Lille, qui précise que "l'enquête préliminaire se poursuit".
Le principal intéressé, longtemps introuvable, avait été rapidement identifié par la police et localisé autour d'Armentières. Il s'était présenté le mardi 1er octobre et avait alors été placé en garde à vue pour :
- mise en danger de la vie d’autrui
- ouverture non autorisée d’établissement pour animal non domestique
- exploitation d’établissement pour animaux non domestique sans certificat de capacité
- cession non autorisée d’animal d’espèce non domestique ou de ses produits
- sévices graves ou acte de cruauté envers un animal non domestique apprivoisé ou captif
- détention en captivité d’un animal non domestique d’une espèce protégée sans avoir procédé à son identification.
Mercredi 2 octobre, cette garde à vue avait été prolongée de 24 heures. Le parquet n'a rien laissé filtrer concernant le contenu de cette garde à vue, qui s'achève donc sans poursuites à ce stade. On ignore toujours l'origine de l'animal.
La panthère avait été repérée mercredi 19 septembre sur les toits de la rue de l'Avenir, à Armentières, après s'être échappée d'un appartement. Capturée par les pompiers et soignée au zoo de Maubeuge en attendant son transfert dans un refuge spécialisé de la Loire, la bête avait été volée dans son enclos dans la nuit du lundi 23 au 24 septembre. Depuis, elle reste introuvable.
En parallèle, deux autres personnes avaient déjà été entendues par la police dans le cadre de cette affaire : la mère du propriétaire présumé du félin et un autre homme, soupçonné d'avoir "fait le ménage" dans l'appartement incriminé avant l'arrivée de la police.