VIDÉO. Au Cateau-Cambrésis, on forme les cascadeurs de demain dans la plus grande école du monde

Sur 5 hectares, 90 étudiants se forment au métier de cascadeur : batailles sur les toits, sauts depuis un hélicoptère ou encore torche humaine. Le campus, situé au Cateau-Cambrésis dans le Nord, est le plus grand du monde.

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Au programme ce jour-là : un cours de déplacement, technique incontournable du cinéma pour assurer les courses poursuites. Sur le campus de cinq hectares situé au Cateau-Cambrésis, nous sommes bien loin de l’apprentissage conventionnel. Acrobatie, combat, parkours, maniement d’armes… la liste des enseignements est aussi diverse que toutes les techniques à connaître pour devenir cascadeur.

Une école hors du commun, installée depuis plus de dix ans à quelques kilomètres de Cambrai, devenue une référence à l’échelle internationale. Le campus de 5 hectares est le plus grand du monde.

90 étudiants formés pendant deux ans

En pleine campagne, l’école accueille des étudiants ultra sportifs venus des quatre coins de la France. Lucas Martinelli, 26 ans, a abandonné son costume de serveur dans un bar de Nice et a déboursé 5 500 euros pour suivre cette formation et devenir cascadeur. Un rêve d’enfant. "Quand j’étais petit, je regardais les films d’action avec mon grand-père. Lui était fan de Jackie Chan, donc il m’a inculqué ce truc… et je me suis dit, pourquoi pas tenter ? Ça m’a plu direct", raconte l’élève cascadeur.

"Quand j’étais petit, je regardais les films d’action avec mon grand-père. Lui était fan de Jackie Chan, donc il m’a inculqué ce truc… et je me suis dit, pourquoi pas tenter ? Ça m’a plu direct".

Lucas Martinelli, élève cascadeur au Campus Univers Cascades

Comme lui, ils sont 90 à suivre cette formation qui dure deux années. Au programme : combats sur un toit, sauts dans le vide depuis un hélicoptère ou une voiture en marche… Mais tout est sécurisé et, malgré les apparences, les coups sont factices. "L’intention est réelle, mais c’est du jeu, décrit Mégane Declef, élève cascadeuse. Il y a toujours une appréhension, mais après, on est tellement dedans, poussés par le jeu qu’au final on y va et on apprend".

Un campus à l’américaine

Dans le gymnase, coeur battant du campus, les murs recouverts de brique rappellent à chacun que nous sommes bien dans le Nord de la France… même si l’ambiance générale évoque plutôt une école à l’américaine. Sur le sol, un immense logo est dessiné au sol avec trois lettres majuscules : CUC, comme Campus Univers Cascade.

Vêtus d’un maillot jaune, les élèves sont encadrés par des professionnels à l’image de Malik Diouf, professeur de parkour et fondateur des Yamakasi. D’un oeil attentif, il scrute chaque enchaînement de mouvements. La technique gymnastique est importante, mais elle ne fait pas tout. "Dans la cascade, 70% du travail, c’est la bagarre", rappelle-t-il.

Féminisation du métier

Au terme des deux ans de formation, un nouveau combat débute pour parfaire sa renommée et décrocher des contrats, puisque les places sont convoitées. En France, on compte 500 cascadeurs professionnels. Un club exclusif réservé pendant très longtemps aux hommes. Mais cela change.

"On a de plus en plus de filles, se réjouit Michel Bouis, régleur de cascades et professeur sur le campus. On a des héroïnes qui se battent maintenant, donc on a vraiment besoin de filles". À l’école du Cateau-Cambrésis, un quart des étudiants sont aujourd’hui des étudiantes. Une avancée dans ce milieu où les femmes ont longtemps été absentes.

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