Coupe du Monde : Pavard et Varane arrivent en Россия !

Journal de bord des Nordistes Benjamin Pavard et Raphaël Varane, jour 1 ! Les Bleus sont arrivés en Russie dimanche soir et prennent leurs quartiers dans leur hôtel d'Istra. Et Benjamin, auteur d'une passe décisive contre les Etats-Unis, peut rêver à une place parmi les 11... 

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Ça balance plutôt pas mal, en Russie. On imagine les beaux rêves qu'ont fait les deux Nordistes Benjamin Pavard et Raphaël Varane, dimanche soir, dans l'avion. Survol des plaines allemandes, des paysages polonais qui mènent tout droit jusqu'à cette Russie - Россия en V.O. - fantasmée.


Arrivés peu avant 19h, heure française, nos Bleus ont foulé quelques instants le sol des Tsars avant de reprendre un bus, direction Istra, à 60 kilomètres de là. Mais avant cela, photo de famille dans l'avion. Garder un souvenir, une trace. Les voici tous joyeux et pleins d'entrain. 


...même ceux du fond. Regardez Benjamin Pavard, tout là-bas, le regard concentré. A quoi pense-t-il ? A cette passe décisive, contre les Etats-Unis ? A cet espoir, derrière un Sidibé en petite forme ? Les chuchotements deviennent audibles; le Nordiste se verrait bien dans les onze titulaires. Et ses fans aussi. 


Le soleil brille pour Pavard. Autant qu'à Istra, où le temps est clément : un beau ciel bleu et 22°C. "On verra le choix du coach, mais en tout cas, quoi qu'il fasse, je répondrai présent. On verra au prochain match", a-t-il expliqué, serein, samedi soir.


Pas d'étincelle, pas de malice sans Raphaël


A part ça, Raphaël Varane a l'air heureux. Sur la photo de famille, il trône au premier rang, les deux pouces levés vers le ciel. Lunettes de soleil sur le nez, il a même dégainé un petit selfie avec son collègue Grizou, dans le bus quittant Lyon. Le sourire est fier. Il a de quoi.


La rentrée s'est faite en douceur pour ce titulaire (lui), passé par des états émotionnels intenses. Ça doit quand même faire quelque chose, de ne pas pouvoir  jouer les premiers matchs amicaux des Bleus parce qu'on est trop occupé à gagner la Ligue des Champions. A Madrid, sa réputation n'est plus à faire. 

Chez les Bleus, il va falloir finir de convaincre. La Coupe du Monde, lui, il connaît. Il se souvient sans doute de ce dernier match, en quarts, face à l'Allemagne. Il se souvient aussi sans doute de son forfait dernière minute avant l'Euro 2016.

Cette fois-ci, c'est la bonne. Raphaël veut ouvrir la boîte à caviar et savourer jusqu'au dernier oeuf. 


En attendant, Raphaël Varane a une semaine pour se requinquer et donner le meilleur de lui-même samedi, face à l'Australie
"спокойной ночи", Raphou ! 





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