Dans le cadre d'un "contexte épidémique favorable", la Direction générale de la Santé a annoncé plusieurs assouplissements et évolutions dans les mesures mises en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19.
Alors que la situation sanitaire s'améliore depuis le début de l'année 2023, les règles pour faire face à la pandémie de Covid-19 évoluent et s'assouplissent.
En effet, le nombre de contaminations a chuté dans les Hauts-de-France, selon les données de Santé Publique France. Le taux d'incidence est tombé à 39 cas pour 100 000 habitants et on ne compte plus que 22 nouvelles admissions en soins critiques et 157 "nouvelles hospitalisations conventionnelles", en baisse de moitié en l'espace de deux semaines.
Les chiffres nationaux sont également positifs. Le nombre de contaminations a chuté en un mois, de plus de 20 000 à moins de 5 000 par jour en moyenne, d'après le site Covid Tracker.
Dans ce "contexte épidémique favorable", la Direction générale de la Santé (DGS) a annoncé dans un communiqué "plusieurs évolutions" prenant également effet au 1er février. On vous explique tout.
Les arrêts de travail
Les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19, ne seront plus possibles à compter du 1er février. Le décret "met un terme" à "la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance".
Créé au début de la crise sanitaire en 2020 "afin de limiter la propagation de l'épidémie", ce dispositif avait été prolongé à plusieurs reprises, dernièrement par le budget de la Sécurité sociale pour 2023, qui prévoyait toutefois la fin de cette mesure "au plus tard" à la fin de l'année.
L'isolement des cas positifs
L'isolement "systématique" des cas positifs et "la réalisation d'un test" au bout de deux jours pour leurs contacts "ne seront plus requis". Peu appliquées en pratique, ces précautions restent néanmoins "fortement recommandées".
L'enregistrement des tests positifs soumis au consentement
Aussi, l'enregistrement des résultats de tests positifs dans le fichier informatique SI-DEP sera désormais "conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées", jusqu'à l'arrêt de cet outil de suivi de l'épidémie, prévu fin juin.
Le suivi des cas contacts cesse définitivement
Enfin, le suivi des "cas contacts", via le service "contact Covid" géré par l'Assurance maladie, va lui cesser définitivement dès mercredi, même si ses effectifs avaient été déjà fortement réduits, de 6 500 équivalents temps plein en 2021, à 350 en septembre selon la Cour des comptes.
Avec AFP