Une expérience cinématographique immersive au cœur des forêts des Hauts-de-France, d'Île-de-France et de Normandie. C’est la promesse du festival de cinéma en forêt, Branche et Ciné, organisé par l’Office national des forêts du 29 juin au 8 juillet. La programmation se veut éclectique : du film d’auteur au film pour jeune public, avec des séances en plein air.
C’est la forêt de Retz dans l’Aisne qui a été choisie pour la cérémonie d’ouverture le 30 juin. Un lieu empreint d’histoire et de mystère, chargée des souvenirs d’enfance d’Alexandre Dumas, auteur des Trois Mousquetaires. Et pour le film d'ouverture, c'est donc Les Trois Mousquetaires, d'Artagnan, réalisé par Martin Bourboulon qui a été retenu. Dans cet écrin naturel, les passionnés de cinéma pourront se plonger dans l'univers des célèbres écuyers.
Des projections en plein air pour une immersion totale
Tout au long du festival, des projections en plein air sont organisées à la tombée de la nuit : dans les forêts de Crécy-en-Ponthieu, Compiègne, Raismes-Saint-Amand-Wallers, Mormal, Retz ou encore au château de Pierrefonds.
L’occasion pour les cinéphiles de vivre une expérience sensorielle, de s’imprégner de la nature, et découvrir une sélection de films sur le thème de la forêt, lors de ces séances gratuites.
Les cinémas partenaires tels que le Ciné Jean Racine à La Ferté-Milon, le Majestic à Jaux, le Cyrano à Crécy-en-Ponthieu et les Clubs à Villers-Cotterêts participeront également à cette aventure cinématographique en accueillant certaines séances, payantes cette fois.
En marge de ces séances : des activités, spectacles d’escrime, ou encore déambulations forestières.
Un festival prisé
L'année dernière, plus de 5 000 personnes ont assisté aux projections, réparties sur une douzaine de sites. Cette année, les places sont déjà complètes à Retz et presque complètes à Compiègne. Pour répondre à cette demande grandissante, le festival a prévu de doubler ses capacités d'accueil dans les forêts des Hauts-de-France.
Un festival, né sous l’impulsion de Guillaume Benaily, passionné de cinéma et archéologue à l'Office national des forêts, qui se veut aujourd’hui ouvert à un large public : "la sélection est pensée comme un parcours sur les représentations et l’imaginaire de la forêt à travers l’histoire du cinéma, du noir et blanc à la couleur, de ses genres et de ses formes, du documentaire à la fiction en passant par l’animation".
Un succès, qui a suscité l’intérêt d’autres régions. Le festival pourrait donc s’étendre dans les années à venir.