Un salarié du site Amazon de Lauwin-Planque a été testé positif au coronavirus le 26 juin dernier. La direction d'Amazon estime avoir mis en place toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des salariés. La CGT souhaite que les salariés ayant pu être en contact avec lui soient testés.
Un cas de coronavirus a été detecté sur le site Amazon de Lauwin-Planque, près de Douai. Dans un mail envoyé par la direction, la CGT a appris que l'employé n'est pas revenu sur le site depuis le 19 juin et a été testé positif le 26 juin dernier, nous confirmant une information de la Voix du Nord. La zone a depuis été balisée et désinfectée. Un dispositif insuffisant pour Gaël Begot, syndicaliste à la CGT : "Il a quand même travaillé avec 250 personnes. On veut qu'il les teste tous car depuis le 26 juin, tout le monde continue de travailler comme si rien ne s'était passé. Ils nous disent que les conditions sanitaires sont respectées, c'est le même baratin qu'ils nous ont servi le mois dernier", regrette-t'il. "Ce n'est pas à l'entreprise de faire tester ses salariés", rappelle Amazon. Dans le Protocole national de déconfinement pour les entreprises, pour assurer la santé et la sécurité des salariés, mis à jour le 23 juin par le ministère du Travail, il est effectivement précisé qu"il n'est pas du rôle des entreprises d'organiser des campagnes de dépistage virologique pour leurs salariés. Par ailleurs, s'agissant des tests sérologiques, les indications définies par les autorités sanitaires à ce stade ne permettent pas d'envisager des campagnes de tests sérologiques par les entreprises."
Des salariés inquiets
L'entreprise de commerce élétronique américaine explique avoir tout mis en oeuvre pour protéger les salariés : "Le site dans lequel il travaillait a été totalement désinfecté. Comme toutes les autres entreprises, on a renforcé nos mesures d'hygiène, d'organisation des flux. Tout est fait selon les protocoles établis par les autorités sanitaires."
Les cas de coronavirus ne sont pas spécifiques à Amazon
Une réunion a été demandée par le CSE pour faire le point sur la situation ce vendredi 3 juillet.