A la veille de l'Opalico, diffusé ce dimanche à 15h05 sur France 3 Nord Pas-de-Calais, rencontre entre Yann Rivoal et Christian Devos, les présidents respectifs de l'ESSM le Portel et du BCM Gravelines Dunkerque.
Deux rivaux, côte à côte, deux amoureux du basket habitués à lutter pour la suprématie régionale. droite, Christian Devos président de Gravelines-Dunkerque, à gauche, Yann Rivoal pour le Portel, prêts pour un duel, fraternel.
"Le plus bel Opalico que l'on ait connu, c'est lors de nos premières rencontres à Yann et moi, lorsqu'à la fin du match que l'on fusse gagnant ou perdant, peu importait, l'ensemble des supporters vivaient sur le parquet et chantaient", se souvient Christian Devos.
"On a la chance d'avoir deux ferveurs presque comparables. J'ai une grande confiance et une grande admiration en nos supporters car ils sont capables de renverser un match", estime pour sa part Yann Rivoal.
Une ferveur, un enthousiasme qui convainquent également le président de Gravelines - Dunkerque qui a peut-être davantage "d'enthousiasme" depuis deux ans. Un président fair-play, mais l’Opalico est devenu très chaud ! Un peu de chambrage… Ou des tensions la saison dernière après la victoire du BCM au Portel.
Oui, la Côte d’Opale a besoin de deux clubs dans l’élite du basket : "Je suis pour la concurrence, dans la vie s'il n'y en a pas on n'avance pas. Sans ça, on stagne et quand on stagne c'est la régression qui arrive très souvent derrière", explique le président dunkerquois.
Je suis pour la concurrence, dans la vie s'il n'y en a pas on n'avance pas. Sans ça, on stagne et quand on stagne c'est la régression qui arrive très souvent derrière
Christian Devos, à propos d'une éventuelle fusion des deux clubs
Mais la réalité économique rattrape parfois les dirigeants. Et la question d’une fusion, de la création d’un seul club sur la Côte d’Opale mérite d’être posée.
"Si un jour, il faut travailler sur un rapprochement une fusion, je serai le premier à me mettre autour de la table", assure Yann Rivoal. "Un rapprochement ne serait jamais facile, une union pourrait satisfaire les uns et les autres mais il y a la distance et le nombre de clubs qui émanent autour de nous et le rapprochement immédiat c'est plus conséquent sur nos territoires existants", embraye Christian Devos.
En attendant, Gravelinois et Portelois sont bel et bien adversaires, deux équipes qui luttent en bas de classement.