Dunkerque : la jeune phoque frappée par un pêcheur est morte, Sea Shepherd appelle la justice à "durcir le ton"

Une autopsie doit être réalisée pour déterminer si sa mort a été directement provoquée par les coups.

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Laetitia, la jeune phoque de 3 mois recueillie par la LPA de Calais après avoir été rouée de coups dimanche 15 septembre par un pêcheur à pieds, est décédée, a indiqué Sea Shepherd Lille sur sa page Facebook
 
"Elle avait été prise en charge par le Centre de Soins de la Faune Sauvage LPA de Calais qui malgré ses efforts n'a pas pu la sauver" a déploré l'ONG de défense des écosystèmes marins. 

"Elle n'était pas bien depuis quelques temps" confie Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd Lille. L'état de l'animal s'était dégradé ces derniers jours, jusqu'à son décès samedi après-midi. Sa dépouille a été mise dans une chambre froide.
 
On ignore; pour l'heure, si le décès fait bien suite à ses "contusions sur la tête" – elle avait été recueuillie en sang – ou bien de la maladie dont elle semblait porteuse. Une autopsie doit être réalisée, "on veut prendre le temps de bien faire les choses avec le tribunal" explique Lamya Essemlali.

Dans tous les cas, Sea Shepherd compte "maintenir la plainte commune avec la LPA", car "même si on apprenait qu'elle n'était pas morte des coups qu'elle a reçus, le pêcheur a tout de même porté atteinte à une espèce protégée, il a bien dit devant un témoin qu'il allait la tuer et il a menacé ce témoin !" Ce dernier a également déposé plainte.

 

"Sentiment d'impunité"


Ce pêcheur, que "la police est en mesure d'identifier", est un habitué de la plage qui y "dépose son filet quasiment tous les jours". Il se serait défendu, souligne Lamya Essemlali, par le fait "qu'il n'était pas solvable".
 
"Il se sent en toute impunité !" dénonce-t-elle, alors que "ce n'est pas anecdotique ! C'est grave de porter atteinte à une espèce protégée." "Le pêcheur s'est senti tellement intouchable qu'il s'est permis de le faire devant des témoins."

Pour la militante, la justice devrait "durcir le ton" sur la destruction d'espèces protégées. "La peine maximale est de trois ans ferme, mais les tribunaux sont rarement aussi sévères. Il faudrait des peines de prison ferme qui seraient suffisamment dissuasives" estime-t-elle.
 
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