Les grévistes du site dunkerquois de TotalEnergies ont reconduit le mouvement ce mercredi matin. Les expéditions de carburant sont donc toujours suspendues.
Le mouvement a commencé lundi 6 février à 22h. Les premiers salariés, postés en 3 huit, ont arrêté le travail, bloquant le dépôt pétrolier TotalEnergies de Mardyck. Depuis, plus rien ne sort ni ne rentre. Un appel à la grève de deux jours avait été lancé par les syndicats de la raffinerie les 7 et 8 février.
"On est toujours dans la lutte contre cette réforme des retraites" explique, Benjamin Tange, secrétaire général CGT TotalEnergies :
Pour autant, pas de risque de rupture dans les stations veut rassurer le délégué syndical, "ce n'est pas en 48h qu'on crée une pénurie (...), mais si une grève reconductible est votée courant février ou début mars, on arrivera probablement à un blocage comme on a pu connaitre dernièrement".
Comme en octobre dernier : 23 jours de grève au dépôt de Mardyck. Pénurie dans les stations services. Les salariés demandaient alors une revalorisation de salaire.
Toujours aussi déterminés, contre les retraites cette fois, le syndicaliste veut "élargir le rapport de force avec d'autres professions pour gagner cette bataille" :
Déjà ce mardi 7 février, Clément Mortier, délégué syndical Force Ouvrière, annonçait à nos confrères de la Voix du Nord un taux de grévistes de 75%. La direction parlait elle de 43%. Suffisant pour bloquer le site.
L'appel à la grève prend fin ce mercredi 8 février à 22h.
