"Quoi qu'il arrive, je suis là", assure la Nordiste Kristina Mladenovic, satisfaite d'avoir brisé une longue spirale de défaites avant d'affronter la Belgique au premier tour de la Fed Cup, samedi et dimanche à Mouilleron-le-Captif.
La 13e mondiale se présente en leader des Bleues en l'absence de Caroline Garcia qui a de nouveau choisi de faire l'impasse pour se consacrer à sa carrière individuelle.
- Après 15 défaites d'affilée, vous avez brisé cette longue série en atteignant la finale du tournoi de Saint-Pétersbourg. Avez-vous douté de vous-même?
"Quoi qu'il arrive, je suis là. Tout ce qui est négatif, c'est de l'histoire ancienne. J'ai un début de saison encore meilleur je pense que l'année dernière. On est à peine début février et je peux déjà dire que j'ai ajouté un titre du Grand Chelem à mon palmarès (l'Open d'Australie en double dames) et une nouvelle finale d'un gros tournoi (à Saint-Pétersbourg pour la deuxième fois d'affilée, titrée l'an dernier). Je n'ai jamais vu cela comme un frein ou un obstacle en me disant que cela allait être compliqué. Je suis tout simplement prête pour cet événement. Avec Pauline (Parmentier, titularisée aussi pour les simples), nous sommes capables de gagner cette rencontre."
- Avec vos compétences en simple et en double, vous présentez le profil idéal pour la Fed Cup...
"C'est vous qui le dites! C'est ce que je pense aussi mais je ne vais pas me complimenter moi-même. Je suis membre du top 10 en simple (13e actuellement, meilleur
classement: 10e) et en double (19e, auparavant 2e). Quand je viens, c'est quelque chose de tout à fait naturel. C'est une fierté de porter le maillot bleu. Je ferai toujours le maximum pour arriver prête pour faire vibrer mon équipe et le public, surtout quand on a la chance de jouer à la maison."
- Que pensez-vous de la N.1 belge Elise Mertens, la joueuse a priori la plus difficile à battre ?
"Elle joue très bien. Son début de saison a été très bon avec une demi-finale à l'Open d'Australie mais aussi un titre à Hobart. Mais pour moi, il n'y a rien de surprenant. C'est une fille que j'avais affrontée (et battue) l'an passé à Saint-Pétersbourg, chez qui j'avais vu d'énormes qualités. Ses progrès et son évolution au classement ne me surprennent pas. Mais je vais me concentrer sur moi-même en essayant de jouer mon meilleur tennis."