Plusieurs salariés ont débrayé depuis la mi-journée vendredi 17 mai 2024. En cause les conditions de travail, la sécurité et les salaires. L'unité de production de frites surgelées serait à l'arrêt depuis cette date d'après un représentant F.O. Des camions sont encore passés samedi 18 mai pour récupérer les stocks de marchandises, au compte-goutte. Les salariés grévistes ne laissant passer les camions que toutes les demi-heures.
Moins d'un an après la mise en service de l'unité de production belge de frites surgelées à Bourbourg, un mouvement de grève pour des revendications au niveau des conditions de travail et de la sécurité s'est déclenché vendredi 17 mai 2024.
"Des embauches promises et non tenues mais aussi la question salariale sont également parmi les revendications des salariés grévistes", explique Alain Vimeux, délégué syndical F.O., qui précise que l'arrêt de la production s'est fait vendredi 17 mai vers 13h30, à la fin du processus, sans obérer la production en cours.
Selon lui, une cinquantaine de salariés du site a rejoint le mouvement, hier. Dans cette unité de production qui emploie 320 personnes, environ "70% des effectifs planifiés étaient en grève hier", estime Alain Vimeux.
Hier, samedi 18 mai, des camions sont venus récupérer les pommes de terre. Les salariés grévistes les laissant passer toutes les demi-heures. Des passages en force ont été tentés, selon le syndicaliste.
Pour l'instant le directeur local en poste depuis trois semaines, n'a pas souhaité s'exprimer, renvoyant vers ses supérieurs en Belgique.