Une grande partie de l'enseigne historique du stade Marcel-Tribut, actuellement en cours de rénovation, a été dérobée dans la nuit de mardi à mercredi. La municipalité lance, non sans humour, un appel aux personnes qui les détiennent pour qu'elles rendent les vieilles lettres aux Dunkerquois.
Qui a volé une grande partie de la vieille enseigne du stade municipal Marcel Tribut à Dunkerque ? La question fait le tour de la ville depuis 48 heures. La municipalité s'est rendue compte mercredi matin que seules les lettres du mot "municipal" étaient encore à leur place historique. "Stade", "Marcel" et "Tribut" ont disparu du vieux mur d'enceinte de l'équipement, où débute une longue phase de travaux de rénovation.
Rendez Marcel !
La ville de Dunkerque a décidé de ne pas porter plainte pour ce vol de "lettres rouillées, dans leur jus". Pourtant la municipalité "voulait les conserver pour faire un lien entre le vieux et le nouveau Tribut, l'idée étant de garder la mémoire", explique Anne Cagna, directrice du service des sports, persuadée que la personne qui a dérobé les lettres est, elle aussi, attachée au stade Tribut.Un avis de recherche très drôle a été lancé sur Facebook pour tenter de faire ramener Marcel à la maison, avec le hashtag #sosmarceltribut : "Un nostalgique, un passionné, un supporter, un collectionneur, un fétichiste, un ami de la famille, ou un plaisantin a emprunté l'enseigne du stade Tribut... Pourtant dans la 2eme vie de notre stade, une place de choix l'attendait en souvenir de son glorieux passé. On propose donc à la personne qui a emprunté Marcel de lui rendre son bien pour que Tribut Junior n'oublie jamais son aïleul et reste dans notre mémoire collective. Discrétion assurée on pose Marcel à l'endroit où il était et hop on n'en parle plus Et on partage #sosmarceltribut"
"On a choisi l'humour, pour essayer de sensibiliser les personnes qui ont fait ça. Avec l'envie de leur dire -Votre amour du stade, on préfère le partager avec tous les habitants plutôt qu'individuellement-. On fait confiance aux Dunkerquois, nn espère qu'un matin on arrivera au stade et que Marcel sera de retour", sourit Anne Cagna. "Cette enseigne a une valeur sentimentale, c'est quelque chose qui appartient au patrimoine de la ville", conlut-elle.