Conséquence sur la course:" c'est à ce moment-là que je perds beaucoup sur Charlie (Dalin). Je passe toute une nuit avec une petite voile parce que je ne peux pas mettre autre chose. J'ai tenté aussi une montée au mât dans la nuit, mais c'était trop compliqué. Sans grand'voile, le bateau n'est pas stabilisé. De monter au mât avec un peu de toile, ça permet aussi de caler le bateau; ça bouge moins... J'ai dû m'y reprendre à deux fois . Une montée comme cela, ce n'est pas évident, même si ce sont des choses qu'on prépare en amont."
" J'ai un super système pour pouvoir monter", a poursuivi le marin nordiste."Mais une montée avec déjà quinze jours de course dans les pattes, ce n'est pas comme la veille du départ aux Sables où on est au top de sa forme. On sent qu'on a déjà laissé de l'énergie sur l'eau. On sent que dans toutes les manoeuvres, c'est un petit peu plus long... Je prends plus de temps; j'essaye de ne pas faire de bêtise, et puis voilà. Mais la route est encore longue..."J'essaye de ne pas faire de bêtises...
📍Ce mardi matin, Thomas est 2e, au coude à coude avec @ApiviaVoile. La journée promet d'être intense...
— Thomas Ruyant (@ThomasRuyant) November 24, 2020
La news du jour : Ruyant, entre récupération et stratégie !
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Au classement de 8 heures ce mardi matin, Thomas Ruyant pointait toujours en 2ème position, à 36 milles nautiques, soit 68km de Charlie Dalin. Mais "LinkedOut" (9,23 noeuds) avançait plus vite que "ApiviaVoile" et reprenait donc du terrain.
"Il y a a un écart important sur le reste de la flotte", constatait-il."C'est vrai que c'est confortable 2ème du Vendée Globe avec un petit matelas d'avance. Mais on n'est pas encore entré dans l'Océan Indien. On n'est donc encore loin du but".