Échec de Lille pour l'Agence des médicaments : "On a tout donné" dit la ministre de la Santé

Au lendemain de l'échec de Lille pour l'accueil de l'Agence européenne des médicaments, la ministre de la Santé assure qu'"on a tout donné". Lundi soir, Martine Aubry et Xavier Bertrand regrettaient pourtant le "soutien tardif et timide" d'Emmanuel Macron dans ce dossier.

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La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a affirmé mardi que le gouvernement avait "tout donné" pour soutenir la candidature de Lille à l'accueil du siège l'Agence européenne des médicaments (AEM), finalement attribué à Amsterdam.

Le transfert de l'AEM de Londres vers la capitale néerlandaise a été acté lundi à Bruxelles, à l'issue d'un vote départagé par un tirage au sort, la candidature française ayant été écartée dès le premier tour de scrutin.

"J'ai été plusieurs fois à Londres, j'ai rencontré les personnels de l'AEM, j'ai appelé tous mes homologues, je les ai rencontrés à tous les congrès des ministres européens pour négocier la place de la France", a déclaré Agnès Buzyn lors d'un rendez-vous organisé par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis).


"Je suis très déçue, je pense qu'on a tout donné, mais ce n'est pas très étonnant qu'Amsterdam soit sortie", a-t-elle ajouté.

La ministre de la Santé a estimé que "la France s'est très bien battue avec les avantages qu'elle avait, mais elle n'avait pas que des avantages", notamment car "Lille n'est pas une capitale et on sentait bien que c'était un sujet en termes d'accessibilité".

"Soutien tarif et timide" de Macron

La maire de Lille, Martine Aubry (PS), et le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (LR), ont pour leur part déploré lundi soir "le soutien tardif et timide" du chef de l'Etat, Emmanuel Macron.


"Je comprends (leur) dépit (...) mais la bataille était loin d'être gagnée", a insisté Agnès Buzyn.

"On a senti qu'on avait des concurrents extrêmement robustes", en particulier Amsterdam, Copenhague et Milan, qui "sont sorties dans le trio de tête", a-t-elle indiqué

Face à ces villes, le soutien de la ministre, mais aussi de Martine Aubry et Xavier Bertrand qui "n'ont pas ménagé leurs efforts", n'a pas suffi : "Les personnels de l'AEM privilégiaient les grandes capitales (et) avaient moins envie d'aller vivre à Lille".
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