En s'imposant 73 à 58 contre les Hongroises de Miskolc, les basketteuses de l'ESBVA se qualifient pour le Final Four de l'Euroligue. Retour en images sur cette journée historique pour le club de Villeneuve d'Ascq.
Historique. En s'imposant sur le parquet hongrois de Miskolc 73 à 58, l'ESBVA est le premier club de basket français à se qualifier pour le Final Four de l'Euroligue depuis 10 ans.
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— ESBVA-LM (@ESBVALM) March 6, 2024
HISTORIQUEEEEE ! Nos Guerrières pulvérisent le @DVTK_Basketball (58-73) et se qualifient pour la PREMIÈRE FOIS DE L’HISTOIRE pour le FINAL FOUR de l’@EuroLeagueWomen ! 🤩#AllezLesGuerrières 🔴⚪ #EuroLeagueWomen pic.twitter.com/2AKEubxRu8
L'Euroligue est une compétition qui se déroule en deux étapes. Il y a tout d'abord la saison régulière, où toutes les équipes s'opposent en championnat. Puis un tournoi à élimination directe, où les quatre dernières équipes se retrouvent dans le Final Four. En réalisant l'exploit de s'y qualifier, les joueuses de l'ESBVA rejoignent le top 4 du basket européen cette saison. Retour sur une journée riche en émotions.
Dans leur bulle
Les joueuses du club de Villeneuve d'Ascq ont fait un voyage de plus de 1 600 km pour rejoindre la ville de Miskolc en Hongrie. La veille du match, la tension se faisait déjà ressentir à la DVTK Arena. "Un peu de pression on va dire, on a envie de bien faire les choses. On essaie d'être les plus précis possible. Il faut mobiliser le maximum de notre énergie et de notre concentration" confiait Rachid Méziane, entraîneur de l'ESBVA, la veille de la rencontre.
Les premières intimidations se font ressentir sur le parquet. Alors en plein entraînement, les Hongroises sont allées voir les Nordistes. Un contact qui s'est conclu par un baisemain de Maxuella Lisoa-Mbaka, la joueuse belge de l'ESBVA.
Quelques minutes avant la rencontre, chaque joueuse a son rituel. Quand certaines s'entraident à l'échauffement, d'autres préfèrent rester dans leur bulle, casque sur les oreilles. Toutes les recettes sont bonnes pour rester concentrées sur l'objectif : le Final Four.
L'enjeu est de taille. Le dernier club français qui a su se hisser jusqu'au carré final, c'était Bourges, il y a dix ans.
Une ambiance tendue
Avec près de 3 500 places, l'atmosphère de la DVTK Arena promet d'être chaude. D'autant plus qu'ils "sont encouragés par un kop d'ultras qui viennent du foot", explique le coach Villeneuvois. Comme prévu, l'ambiance a tenu toutes ses promesses.
Face aux joueuses de l'ESBVA, s'est dressé un mur rouge de supporters hongrois. Si l'ambiance leur était hostile, les Nordistes n'ont pas perdu leur sang-froid.
Un match dominé de bout en bout
Les guerrières ont brillé hier sur le parquet des Hongroises. 14-0 dans les cinq premières minutes, le ton est donné.
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L'ESBVA termine cette rencontre sur un score sans appel de 73 à 58. Les joueuses n'ont pas tremblé et ont mené de bout en bout. Avec cette victoire, elles s'invitent à la table des quatre meilleurs clubs européens.
Explosion de joie
À la fin du temps réglementaire, elles laissent exploser leur joie. Toutes se rejoignent au centre du terrain. La pression laisse place au bonheur. Les Nordistes sont sur un petit nuage. La célébration se poursuit dans les vestiaires, où les joueuses entonnent en chœur le fameux : "Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? On les a chicotées !" rendu célèbre par les joueurs du RCLens.
L'atmosphère est bon enfant. Tout le monde participe à la célébration, sans oublier leur entraîneur, qu'elles n'hésiteront pas à asperger d'eau.
La fête se poursuivra dans le bus retour. Le moment est hors du temps, la joie est communicative. "C'est indescriptible", réagit Janelle Salaün à la fin du match.
Une photo pour l'histoire
Au-delà de la victoire, c'est un moment qui restera gravé dans les mémoires des joueuses, ainsi que dans l'histoire du club.
Encore deux victoires, et l'ESBVA sera sacrée championne d'Europe. Le prochain match aura lieu le 12 avril face à Prague. Les Villeneuvoises souhaitent accueillir la rencontre dans leurs locaux, mais avec seulement 2 400 places, les capacités ne seront certainement pas suffisantes. La salle d'Orchies pourrait faire office de solution de repli.