Grande-Synthe : au District Double Dutch, la corde à sauter est un sport à part entière

Créé en 2014, le club a importé dans le Dunkerquois le double dutch, une discipline née aux Etats-Unis. Il compte à présent une soixantaine de licenciés, qui vantent un sport complet et technique. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Du lino déposé à même le béton, dans une rue résidentielle. « C’est ici même que tout a commencé », expose Mohamed-Chakir Hamadi dit « Mocha », fondateur du District Double Dutch, le club de corde à sauter sportive de Grande-Synthe, dans le Nord. « Ici », c’est-à-dire devant l’appartement où il a grandi. « Je m’entraînais des heures et des heures et c’est là où mes premiers élèves ont débuté », ajoute-t-il.
 
Une histoire qui a débuté il y a cinq ans, quand le Mocha importe la discipline dans le Dunkerquois. Le double dutch est né à outre-atlantique : à New York, ville dont les initiales ornent sa casquette. Si une soixantaine de licenciés pratiquent à présent au sein de la commune, il a d’abord fallu convaincre. « Les enfants nous disent : « Oui, mais la corde à sauter, c’est pour les filles ! », reconnaît-il. Après, nous, on prend une corde, et on leur montre que pas totalement. C’est ouvert vraiment à tout le monde. »
 


À la croisée de l’athlétisme, de la danse ou de la gymnastique, le double dutch consiste, pour le ou les sauteurs, à effectuer des figures acrobatiques ou des records de vitesse entre deux cordes tournées en sens opposé. La variante à une seule corde est aussi pratiquée au sein de l'association. « C’est particulier parce que ça demande beaucoup de coordination, de l’agilité, de l’endurance musculaire, souligne Asmâ-Chakir Hamadi, coach en mouvement au sein du club. Surtout, c’est allier les trois en même temps. »
 
À ces performances individuelles vient s’ajouter une cohésion d’équipe entre « tourneurs » et « sauteurs », en particulier pour les épreuves dites « de freestyle ». « Si je fais mon salto, si je ne suis pas confiant, ça peut vite déraper, insiste Shayem Tronché. Je peux prendre la corde pendant que je tourne. Il y a plusieurs choses qui font qu’il faut avoir une bonne coordination. »
 
Le jeune homme est champion de France de corde à sauter simple, l'un des titres nationaux glanés ces dernières années par le District Double Dutch. Avec une participation en mars dernier au Double Dutch Contest organisé au Japon, le club nordiste s’impose peu à peu en France comme l’une des références d’une discipline encore confidentielle.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information