Les salariés en grève ont fait des baisses de charge.
Une partie du personnel de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) est en grève, ce mercredi 15 janvier, dans le cadre de la mobilisation conre la réforme des retraites.
Une action a été menée près du site et des palettes ont été brûlées. Des baisses de charge ont également été réalisées, dans l'usine, qui tourne de ce fait à un moindre rythme. Les syndicats FO et CGT laissent planer la menace d'un arrêt de la production.
"Si les activités ne sont pas réalisées pour la sûreté du réacteur, la tranche redescendra à 0 MW. En toute sûreté, dans les règles de sécurité. L'approvisionnement en électricité peut être affaibli sur le réseau", prévient un gréviste.
Quid des consommateurs ?
Cela aura-t-il vraiment un impact sur les consommateurs ? A priori, la centrale cherche à compenser la différence de production. "La semaine dernière, on a fait plus de 14 000 MW de baisse de charge" souligne un autre salarié. "Ça veut dire que ça a un impact fort pour l'entreprise, puisque l'entreprise est obligée de racheter du courant chez des concurrents à un prix fort. Tant qu'on ne sera pas entendus, ces baisses de charge elles continueront."
La semaine dernière, Nicolas Cuvillier, délégué syndical CGT de la centrale, indiquait que 60 à 70% du personnel était gréviste depuis le début du mouvement.