Harcèlement sexuel : une conférence de Jean Lassalle annulée à Sciences Po Lille

Une conférence de l'ancien candidat à la présidentielle et député Jean Lassalle a été annulée à Sciences Po Lille après qu'une association de l'école a milité contre la venue de l'homme accusé d'agressions sexuelles.

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Une association de débats de Sciences Po Lille a décidé d'annuler la venue de Jean Lassalle, après qu'une association LGBT de l'école a milité contre la venue de l'ancien candidat à la présidentielle qui s'est vu accusé d'agressions sexuelles.

"La sécurité de Jean Lassalle mais aussi celle des étudiants et étudiantes qui auraient souhaité intervenir pendant la conférence ne nous semblait pas garantie", a justifié dans un communiqué l'association qui avait organisé une conférence pour le 21 novembre.


Selon l'Arène de l'IEP, les conditions n'étaient pas réunies pour la tenue d'un "débat libre, constructif et ouvert à tous".

En début de semaine, une autre association étudiante LGBT, nommée Bon Chic Bon Genre et visant à représenter "les réflexions féministes", avait lancé une pétition pour "exiger" l'annulation de la conférence, refusant d'"offrir une tribune médiatique" à Jean Lassalle.



300 signatures d'une pétition

"Nous nous opposons fermement à la venue d'un agresseur sexuel", a déclaré cette association dans un communiqué, jugeant qu'inviter "un agresseur sexuel" pour débattre de divers sujets, dont le "harcèlement sexuel est non seulement irrespectueux vis-à-vis des victimes (...) mais aussi illusoire".

Vendredi, près de 300 personnes avaient signé la pétition en ligne.

Selon la direction, l'accord pour la venue du député des Pyrénées-Atlantiques avait été donné avant qu'il ne soit publiquement accusé de harcèlement sexuel et d'agressions sexuelles. Des accusations qu'il a rejetées, notamment dans le journal Sud Ouest.

"Lorsque c'est sorti, nous avons alerté l'association organisatrice, lui demandant d'y réfléchir au vu du contexte particulier", explique-t-on du côté de l'établissement. "Mais on n'a pas à leur imposer quoi que ce soit. Sciences Po est un lieu de débat et nous respectons leur décision".

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