Dans son livre autobiographique sorti le 7 septembre 2023, le comédien Philippe Risoli, ancien animateur de TF1, raconte les souvenirs de son père, ses origines italiennes, mais aussi ses débuts à la radio, sa passion pour le karaté, son amour pour Amiens. A cette occasion, il répond à toutes les questions que les internautes se posent sur lui.
Dites bien à mon fils que je l'aime, c'est le titre du livre de Philippe Risoli, publié aux éditions de l'Archipel en septembre 2023. Il s'agit des derniers mots de son père sur son lit de mort, au centre hospitalier d'Amiens. "Il me manque. Sur la fin, on s'est beaucoup rapprochés, se remémore l'ancien animateur star des années 90. Mon père qui ne se livrait pas beaucoup m'a raconté sa vie et j'ai eu envie de partager ses souvenirs... Et les miens."
"Je raconte mes cadeaux, ma famille, lors d'une soirée de réveillon de Noël. À partir de là j'évoque de nombreuses thématiques, la vie de mon père, puis la mienne, au long des Trente Glorieuses, comme on les a appelées."
Le Juste Prix, Millionnaire, Jéopardy, Succès fous, Star Quizz, La Nouvelle Affiche... Autant d'émissions qui ne figurent pas dans l'ouvrage. Car s'il parle beaucoup de sa carrière à la radio, et notamment à Sud Radio, Philippe Risoli n'évoque que peu la télévision. "L'objet du livre, affirme-t-il, c'est de parler d'une époque, de la classe des français moyens, et mes lecteurs se reconnaissent dans de nombreuses anecdotes et se trouvent même des points communs avec moi."
Dans le livre, rempli de références musicales et cinématographiques, on apprend ainsi que Philippe Risoli a passé son enfance à Dargies, près d'Amiens, qu'il a failli avoir un rôle dans un film de Claude Chabrol, qu'il a assisté à la fusillade de Jacques Mesrine en 1979, ou encore qu'il a joué son avenir à pile ou face, entre ses études de droit et une carrière dans les médias.
Voir cette publication sur Instagram
Bien qu'il n'anime plus d'émission, Philippe Risoli a su rester dans le cœur des Français et nombreuses sont les recherches sur lui sur Internet. Théâtre, chanson, karaté, découvrez ses confidences dans notre interview Mise au net.
Quand les gens tapent Philippe Risoli sur Internet, il veulent d'abord savoir ce que vous devenez.
C'est très simple. Ces dernières années, j'écrivais un livre, qui vient de sortir aux éditions de l'Archipel, Dites bien à mon fils que je l'aime. Sinon on peut me voir le plus souvent maintenant au théâtre. Je suis en train de travailler sur ce qui sera ma cinquième pièce. Et puis je fais aussi pas mal d'apparitions, surtout ces derniers temps, à la télévision et à la radio. Bref, je suis pas mal occupé ! Et quand j'ai un peu de temps libre, je file me balader à travers le monde, mais c'est rare en ce moment.
On cherche votre âge.
Je suis né le 9 septembre 1953. Si vous additionnez tous les chiffres, on retombe toujours sur un 9, qui est donc mon chiffre favori. Je viens tout juste d'avoir 70 ans, mais attention, vous le voyez à ma mine réjouie, je suis en rodage !
Voir cette publication sur Instagram
Quelle est votre origine ?
Je suis italo-breton. Enfin, je suis français, mais mon père était d'origine italienne, naturalisé français. Ma maman était bretonne et le mari de ma grand-mère bretonne était lillois.
Je n'ai jamais quitté TF1, je crois malheureusement plutôt que c'est TF1 qui m'a quitté !
Philippe RisoliAncien animateur vedette des années 90.
On vous associe au Juste Prix.
J'ai présenté beaucoup d'émissions, mais c'est vrai que celle-ci aura marqué ma carrière. Il s'agissait d'un jeu quotidien, que j'ai présenté entre 1992 et 2001, mais qui existait déjà avant, avec différents présentateurs.
Le Juste Prix, c'est Bob Barker, c'est les Etats-Unis, c'est la société de consommation, mais c'est surtout un plaisir de retrouver mes candidats tous les jours et de m'amuser avec eux, jamais à leurs dépens, en essayant de leur faire gagner ces fameuses vitrines, avec la complicité d'un petit bonhomme qui s'appelait le Tyrolien.
On se demande pourquoi vous avez quitté TF1 en 2001...
Je dirais que je n'ai jamais quitté TF1... J'en parlerai dans mon prochain livre mais tout simplement et malheureusement, je crois que c'est plutôt TF1 qui m'a quitté !
Vous avez fait des études de droit ?
Oui, j'ai fait des études de droit plutôt longues, j'ai une maîtrise, un master comme on dit maintenant, en droit privé, droit des affaires, droit civil. Parallèlement, j'ai une seconde maîtrise en sciences de l'information et de la communication.
Puis je me suis lancé dans un DEA, toujours en droit, c'est-à-dire la première année de doctorat. J'ai tout arrêté pour me lancer dans la radio, au tout début des années 80.
Je suis ceinture noire de karaté et de taijitsu.
Philippe RisoliAuteur du livre "Dites bien à mon fils que je l'aime".
Dans votre livre, vous mentionnez aussi le karaté.
Je suis ceinture noire de karaté, je suis également ceinture noire de taijitsu, une méthode moderne d'autodéfense, qui associe les trois arts martiaux fondamentaux : les balayages et les projections du judo, les clés de l'aïkido et les atemis du karaté. J'ai adoré pratiquer ce sport pendant de très nombreuses années.
Que pensez-vous d'Amiens ?
J'aime énormément cette ville, mais je suis partagé car j'y ai des souvenirs douloureux. C'est évidemment mes parents, qui vivaient tout près... Mais c'est malheureusement aussi là qu'ils m'ont quitté définitivement, au CHU. J'en profite pour saluer du fond du cœur les soignants et aide-soignants du CHU d'Amiens, parce que ce sont des gens absolument fantastiques, qui se sont occupés au mieux de mes parents. Et puis c'est aussi un de mes grands amis, Jean-Pierre Pernaut, qui était de cette ville... Et c'est aussi un peu France 3, puisque je suis venu il y a quelques années faire un petit concert live avec mon ami Michel Aumont, un des plus grands guitaristes français, sur France 3 Nord-Picardie.
Vous êtes aussi chanteur !
J'ai sorti deux albums mais je n'ai jamais souhaité faire une carrière de chanteur, j'ai simplement voulu faire connaître les chansons que j'écrivais... Et qui mieux que moi pour les interpréter ?
Je continue d'ailleurs à en écrire et l'un de mes souhaits, c'est de me balader avec un ou deux guitaristes et de faire connaître des chansons qui, je le regrette, ne passent pas à la radio. Un jour, je le ferai.
Le livre Dites bien à mon fils que je l'aime s'achève sur l'arrivée de Philippe Risoli sur Canal Plus en 1986, à la présentation de l'émission Star Quizz. Quid alors de ses années télé, de Jéopardy au Millionnaire en passant par Le Juste Prix ? Elles feront l'objet d'un nouveau livre, dont Philippe Risoli a déjà commencé l'écriture.