À moins d'un an des Jeux Olympiques 2024, les membres des délégations étrangères visitent et testent les bases nautiques françaises. Le spot de Saint-Laurent-Blangy regorge d'avantages et pourrait devenir la base arrière des kayakistes. Petit tour du propriétaire pour les délégations du Sénégal, des Pays-Bas et des pays d'Amérique du Sud comme le Chili et le Brésil.
Dans la communauté urbaine d'Arras, la ville de Saint-Laurent-Blangy est déjà à l'heure internationale. À moins d'un an des Jeux de 2024, le stade nautique accueille des délégations du monde entier venues visiter ses installations. Elles vont peut-être élire domicile ici juste avant les Jeux. Essais grandeur nature sur le bassin.
Un test déterminant pour Albart Flyer, l'un des kayakistes de l'équipe des Pays-Bas : "L'eau est superbe, c'est long mais pas trop large. Il y a un peu de vent grâce aux arbres, c'est une belle eau pour pagayer."
Après quelques longueurs, les kayakistes sont unanimes, le canal de la Scarpe a beaucoup de qualités. L'équipe des Pays-Bas est sous le charme, son entraîneur Zdzislaw Szubski détaille : "À Rotterdam c'est joli, mais il y a beaucoup de vagues, beaucoup de vent." Aux yeux de ce professionnel, le canal de la Scarpe est idéal, et pour cause : "Ce canal est fermé, il y a peu de vagues et de profondeurs, c'est impeccable pour l'entraînement de canoë-kayak."
Les installations sont à la hauteur de ce dont les athlètes de haut niveau ont besoin pour s'entraîner.
Orellana YsumiKayakiste - Équipe nationale du Chili
Mais le site de Saint-Laurent-Blangy, c'est aussi un centre d'entraînement flambant neuf, une salle avec des équipements de musculation dédiés, possédant de grandes baies vitrées qui offrent une vue privilégiée sur la Scarpe.
Des atouts majeurs qu’apprécie Orellana Ysumi, kayakiste de l'équipe internationale du Chili : "Les installations sont à la hauteur de ce dont les athlètes de haut niveau ont besoin pour s'entraîner. Que ce soit le bassin, le gymnase ou la récupération."
Le stade nautique espère accueillir vingt-cinq athlètes avant les Jeux de Paris. Le tarif pour l'hébergement oscille entre quatre-vingt-quinze et cent quinze euros. Un prix journalier attrayant, mais pour autant, hors de question de privatiser ses installations.
Grégory Demory, vice-président du stade nautique, précise : "Nous avons, nous aussi, des athlètes qui sont sélectionnés pour les Jeux de Paris, il y aura peut-être un entraînement commun, on ne sait pas encore." Une chose est sûre : "Tous devront cohabiter."
Les délégations accueillies pour les jeux devraient être connues avant la fin de l'année.