L'appel à l'aide des propriétaires de la Villa Verley à Sebourg : pour sauver le joyau architectural, il faut 1,6 million d'euros

Toutes les économies de la famille ont beau y passer depuis 1988, la Villa, appelée aussi la "maison-fleur" a subi les affres du temps. Visite et explications.

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Bien cachée dans un écrin de verdure à Sebourg, dans le Valenciennois, une maison exceptionnelle des années 1970 se dégrade de jours en jours. Les propriétaires ont besoin d'aides financières pour sauver ce trésor patrimonial classé aux monuments historiques.   

C'est une sculpture, superbe sculpture et on vit dans cette sculpture

Alain Villain, propriétaire de la Villa Verley

Une oeuvre unique du tout début des années 1970 du sculpteur hongrois Pierre Szekely, et de l'architecte Henri Mouette, la maison Verley (nom de famille des premiers propriétaires) est en forme de plante couchée au sol. 

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La restauration de la villa Verley à Sebourg ©France Télévisions

"Ici, on a la tige (couloir central) de laquelle partent des feuilles vers les chambres", montre Alain Villain, propriétaire de la maison. A gauche de ce couloir central, un couloir secondaire mène à la "feuille" des enfants et un peu plus loin à droite, une entrée vers l'espace ou la "feuille" parentale avec bureau, chambre et bibliothèque.

Si l'on continue tout droit, le couloir central mène à la fleur (pièce centrale) dans laquelle on descend via un escalier longeant une cheminée. La vision sur le jardin est alors magnifique. "Un bijou", commente Myriam Villain. 

Pourtant, malheureusement, au fur et à mesure des hivers, l'état général de la maison se dégrade. C'est la structure en béton projeté et le mortier d'enduit qui souffrent. Une estimation du coût des travaux a été réalisée par la DRAC, direction régionale des affaires culturelles. Ils se chiffrent à 1,6 million d'euros. 

Selon La Voix du Nord, l'Etat peut prendre en charge au maximum 50% du montant des travaux et doit contrôler le bon déroulement des travaux puisque c'est un édifice classé. Autrement dit, au minimum, Alain et Myriam Villain vont devoir mettre 800 000 euros. Une somme très difficile à rassembler pour ces particuliers qui lancent donc cet appel à l'aide.  

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