Lille : un marchand de sommeil condamné à six mois de prison ferme

Et six mois avec sursis.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un homme a été condamné – entre autres – à 12 mois d'emprisonnement, dont 6 avec sursis par le tribunal de Lille pour des activités de "marchand de sommeil", à la suite d'une plainte de la ville.

Ce gérant de Société civile immobilière (CGI) louait à Lille-Sud "des logements dangereux et sur-occupés, dont l’usage avait été interdit par des arrêtés préfectoraux les déclarant inhabitables" avance la ville de Lille dans un communiqué.
 

Outre la prison, le tribunal correctionnel de Lille l'a condamné vendredi à une mise à l'épreuve avec obligation de travail, une obligation d'indemniser les parties civiles de payer une amende de 5000 euros et l'interdiction d'acquérir un immeuble pendant cinq ans à titre personnel ou via une société civile. Une première à Lille.

Il était jugé pour les chefs d'accusation suivants :

  • Remise en location de locaux vacants ayant fait l’objet d’une injonction de faire cesser la situation de locaux impropres à l’habitation ;
  • Perception de somme ou loyer pour l’occupation d’un local ayant fait l’objet d’une mise en demeure ou d’une injonction pour insalubrité, dangerosité, suroccupation ;
  • Refus de reloger ou d’héberger l’occupant d’un local insalubre
  • Habitation ou utilisation de mauvaise foi d’un local malgré interdiction administrative – immeuble insalubre ou dangereux ;
  • Inexécution d’une injonction de mise en conformité de local ou installation présentant un danger pour la santé ou la sécurité des occupants.
Conseils aux futurs locataires
  • Vérifiez si la collectivité territoriale dans laquelle vous souhaitez louer un logement met en place ce mécanisme d'autorisation
  • Le mécanisme vaut également lorsque la location passe par l'intermédiaire d'un professionnel (agent immobilier, etc)
  • Si le bailleur ne joint pas au bail l'autorisation de louer, il faut l'exiger
  • Si l'appartement qui est loué /visité est insalubre et que le bailleur ne veut pas demander à sa collectivité territoriale l'autorisation parce qu'il est conscient qu'il ne l'obtiendra pas, alertez vous-même la mairie
  • Le consommateur doit savoir que, logiquement, le bailleur n'obtiendra pas l'autorisation si l'immeuble dans lequel se situe le logement fait l'objet d'un arrêté d'insalubrité. Si l'autorisation n'est pas jointe au bail, vérifiez donc auprès de la mairie si l'immeuble n'est pas sous le coup d'un tel arrêté.
  • Le bailleur est tenu de vous en informer.
  • L'autorisation peut être délivrée sous conditions (travaux, aménagements, etc). Vérifiez que le bailleur s'est conformé à ces conditions, à défaut, il faut en informer la mairie.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information