Il nous accompagne depuis plus de 40 ans avec des tubes positifs et dansants. Phlippe Lavil a sorti le 21 avril 2023 un nouvel album, mélange de reprises et de duos avec entre autres Claudio Capéo ou Viktor Lazlo. Le chanteur, par ailleurs cousin de Chantal Goya, se livre dans une interview exclusive.
Sous le même soleil, c’est le titre du dernier album de Philippe Lavil, dans les bacs depuis le 21 avril 2023. On y trouve deux inédits qui côtoient des reprises de ses chansons d’hier et de jolis duos avec Viktor Lazlo ou encore Claudio Capéo.
Avec ce dernier, il reprend Elle préfère l’amour en mer. "C’est tout à fait autre chose, explique Philippe Lavil. Il a donné une couleur à cette chanson que je ne connaissais pas."
Elle préfère l’amour en mer, Il tape sur des bambous, Kolé Séré… Comment Philippe Lavil a-t-il choisi parmi ses tubes ? "Il y avait une liste non exhaustive de vingt titres, on en a gardé quatorze, répond l'artiste. Ce que vous écoutez sur ce disque, ce sont les arrangements que nous faisons sur scène, on a la même couleur musicale. La scène, j’adore ça !"
"Ce sont des chansons qui me ressemblent. Il n’y a pas de message particulier, mais ce sont des titres que je chante toujours avec autant de plaisir et de bonheur, bien des années plus tard !"
Pour France 3, Philippe Lavil répond aux questions que se posent les internautes à son sujet, et toujours dans un éclat de rire : "Si je ne rigole pas au bas mot une demi-heure par jour, c’est une journée perdue ! On a tellement de raisons de pleurer, de s’angoisser que si on peut prendre la liberté de rire vingt minutes par jour, allons-y ! C’est une thérapie terrible ! Moi, avec une demi-heure, je suis repu, c’est formidable !"
Les internautes cherchent votre vrai nom.
Je vous fais mon truc d’état civil : Durand de La Villejegu du Fresnay. Ça vous va ?
Êtes-vous noble ?
Oui, je suis un truc comme ça, mais la particule, ça ne sert à rien !
Quel est votre âge ?
J’ai 75 ans, j’en aurai 76 le 26 septembre. Pas de cadeaux, juste des fleurs, merci !
Combien mesurez-vous ?
1,86 m. Vous voulez mon poids aussi, tant qu’on y est ? J’ai fait le programme Comme j’aime, mais comme j’aime moi, ok ? Donc j’ai pris six kilos. Je fais 87 kilos…
Où êtes-vous né ?
À Fort-de-France, capitale de la Martinique. Je n’ai que des bons souvenirs de là-bas, mais on ne va pas rentrer là-dedans, parce qu’on n’est pas couché sinon !
Qui est votre compagne ?
C’est une bonne question, qu’est-ce que je peux dire là-dessus ? Je vais vous envoyer la liste. Non, je déconne ! En ce moment, c’est un peu calme, mais j’ai tellement de boulot que je n’ai pas le temps de m’occuper de quoi que ce soit. On verra plus tard.
Les internautes cherchent : Philippe Lavil acteur.
Acteur, non ! J’ai participé à quelques séries. J’ai pris beaucoup de plaisir à tourner sous la direction de Yamina Benguigui dans la série Aïcha avec Sofia Essaïdi. Elle m’a fait faire des trucs dont je ne me pensais pas capable, comme pleurer devant une caméra, sans qu’on me mette de la menthe ou de l’oignon dans les yeux. Mais quand on a dit : "Coupez", j’ai continué à chialer pendant un quart d’heure !
Vous avez failli mourir dans un accident de ski.
En janvier 1997, j’ai fait un looping et je suis retombé sur la tête. Je me suis brisé deux cervicales en plusieurs petits morceaux, qu’un chirurgien formidable a recollés. Je n’ai pas le droit de citer leurs noms, mais ces gens-là m’ont sauvé la vie. Ils m’ont gardé huit heures sur le billard et ils ont fait de moi un emmerdeur pour le reste de mes jours parce que je me fous de tout et tout va bien ! (Rires)
Sous le même soleil, c’est le titre de l’album mais une chanson aussi.
Nous avons joué à l’université de Beyrouth quelques mois après la fin de la guerre, dans les années 90. Il y avait des épaves de voitures, des blocs de béton, un après-guerre terrible. Un jeune m’a raconté qu’il avait vu la lumière du jour à trois ans seulement et j’ai dit : "On ne vit pas sous le même soleil !".
Dans l’avion en rentrant, j’en ai fait un texte, puis la musique à Paris. Ce titre, je l’interpréterai jusqu’à ce que je puisse chanter, parce que moi à trois ans, ma vie en Martinique c’était sympa, et mon enfance et mon adolescence, c’était magnifique !
Vous avez un lien de parenté avec Chantal Goya ?
Elle s’appelle Chantal de Guerre en réalité. Une de ses grands-mères était originaire de la Martinique. Elle m’appelle "mon cousin", on a une parenté assez lointaine, c’est sympa !
Quand on se voit, elle est toujours mignonne, gentille. C’est une fille très courageuse, très intelligente, cultivée. C’est une maîtresse femme, quelqu’un que j’aime.
Avec Sous le même soleil, Philippe Lavil propose un album joyeux, parfait pour l'été. Quatorze titres dont deux chansons inédites, Ne m'oublie pas et Au pays des vermeils, des reprises et des duos comme Ti case, avec sa fille Lola.