Jean Caby : deux repreneurs potentiels pour l'usine inachevée de Comines ?

Le tribunal de commerce de Lille avait prononcé la liquidation judiciaire de l'usine de Saint-André-lez-Lille en juin.

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Deux repreneurs potentiels se sont manifestés pour l'usine Jean Caby à Comines, selon une source syndicale. Le premier est le même industriel danois qui avait envisagé de reprendre l'usine de Saint-André-lez-Lille, afin de continuer à produire des saucisses, le second, dont on sait peu de choses sinon qu'il reprendrait 40 à 50 personnes,  de la nourriture pour chiens.

L'usine Jean Caby de Saint-André-lez-Lille,  spécialisée dans les mini-saucisses de cocktail, a été placée en liquidation judiciaire en juin dernier par le tribunal de commerce de Lille.  Elle employait 242 personnes.
 

De nouvelles actions


Ce n'est pas parce que des offres de reprise existent que l'usine de Comines est tirée d'affaire, d'autant plus que les salariés de Jean- Caby s'inquiètent d'une nouvelle liquidation.

D'autant plus que le timing interroge : les salariés ont été licenciés le 18 septembre alors qu'une commission de suivi sur leur devenir était prévue le 27, avec une autre réunion le 3 octobre pour décider du sort de leur mutuelle.

"Pourquoi cette rapidité ?" demande Mouloud Amara, délégué syndical CGT. "On n'a pourtant pas des salaires énormes, on n'était quand même pas à huit jours près..."

 

L'essence même de cette usine, c'est de faire de la saucisse


Sur la question des repreneurs, ce que craignent surtout les salariés, c'est la disparition de la marque Jean Caby."L'essence même de cette usine, c'est de faire de la saucisse" estime le représentant syndical, qui note que le dossier du repreneur voulant faire des pâtées pour chien est considéré comme le plus solide. 

Les syndicats envisagent de mener plusieurs actions dans les jours à venir, à commencer par un barbecue devant l'entreprise, samedi. Ils protestent notamment contre le faible montant de leur prime de licenciement et la menace qui plane toujours sur leur mutuelle. Ils craignent également que les machines  ne soient déménagées.
 
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