Au bord de l'élimination depuis le nul arraché aux mêmes Espagnols à domicile, le LOSC devra compter sur une bonne dose de chance pour ne serait-ce que décrocher la qualification en Ligue Europa.
Voyage au bout de la peur : le LOSC, dernier de son groupe, doit réussir l'exploit à Valence, mardi 5 novembre lors de la 4e journée de Ligue des champions, sous peine de dire adieu aux huitièmes de finale, voire à la Ligue Europa.
? En cette veille de 4ème journée déjà décisive, on vous présente le prochain match des Dogues en @ChampionsLeague ✨#VCFLOSC pic.twitter.com/Q7BjuEOD0d
— LOSC (@losclive) November 4, 2019
Les Dogues, si inconstants cette saison, n'ont remporté aucun de leurs six déplacements de Ligue 1, et leur seule virée européenne, à Amsterdam (3-0), a confirmé leur mal des transports.
Historiquement, ils ne font guère mieux en Espagne, où ils ont perdu lors de leurs quatre dernières visites, dont deux fois au stade de Mestalla, en 2009 (3-1, en C3) et en 2012 (2-0, en C1).
À l'heure de franchir les Pyrénées pour un match charnière de leur saison, les hommes de l'entraîneur Christophe Galtier font face à une montagne de statistiques qui les décourage de s'aventurer plus loin.
En outre, le risque d'accident est grand : une défaite, couplée à un succès de l'Ajax ou de Chelsea dans le même temps, éliminerait le LOSC de la course pour la phase finale, tout en rendant très hypothétique la 3e place qui permet d'être reversé en Ligue Europa.
Chuter avant l'hiver, dans la compétition que le coach voulait jouer "avec plaisir, détermination et aussi beaucoup d'ambition", ferait mal au projet nordiste qui a besoin de l'exposition offerte par la plus belle des scènes du continent pour mieux exporter ses prometteurs talents.
Rechute à Marseille
Jusque-là, l'Europe a vu les qualités de l'attaquant nigérian Victor Osimhen, et le superbe but du Bleu Jonathan Ikoné contre Valence à l'aller (1-1), mais aussi le manque de constance et d'expérience des jeunes Lillois, qui ont payé cher leurs moments d'inattention aux Pays-Bas et face aux Blues de Chelsea (défaite 2-1).
Si la réception des Valenciens a marqué une progression, la dernière défaite en Championnat, samedi à Marseille (2-1), a été ternie par une rechute, et deux boulettes en défense qui ont conduit aux buts de l'OM, dont une du gardien Mike Maignan.
"Je crois qu'on va être au bêtisier du 31 décembre", a alors ironisé l'entraîneur des Dogues. Mais ses Dogues peuvent toujours rêver d'un meilleur scénario, en cas d'exploit qui les placerait aux côtés de leurs aînés de 2006 victorieux à San Siro de l'AC Milan, futur vainqueur du tournoi (2-0).
Si Osimhen, remis d'une blessure aux adducteurs, est apte pour jouer les premiers rôles, Renato Sanches demeure incertain.