Le majeur a été assignée à résidence.
Près d'une semaine après le jet d'une bouteille explosive artisanale au pied des CRS qui sécurisaient la gare Lille-Flandre, peu avant la manfestation du 17 décembre contre la réforme des retraites, les trois suspects ont été laissés libres.
Concernant les deux jeunes interpellés peu après les faits, le parquet de Lille a indiqué dans un communiqué que "déférés devant le juge des enfants, les mineurs étaient mis en examen pour violences volontaires sans ITT sur personnes dépositaires de l'autorité publique et fabrication, transport et détention d'explosifs. Ils étaient laissés libres et pour l'un placé sous contrôle judiciaire".
Le contenu de la bouteille toujours inconnu
Le troisième lycéen, majeur, avait été placé en détention provisoire le jeudi 19 décembre à la suite de sa mise en examen. Il a été comparu le lendemain pour des faits de complicité aux faits mentoinnés ci-dessus et a été "mis en examen (...) et placé sous contrôle judiciaire avec, notamment, une assignation à résidence dans un département du sud-ouest" précise le parquet.
Le contenu exact de la bouteille explosive – dans laquelle la présence de clous n'a pas été confirmée – reste inconnu. Elle avait explosé sans occasionner de blessure ni de dégât matériel.