Ce revers judiciaire des gérants des salles de sports lilloises s'ajoute à ceux de Bordeaux et Nice, contrairement à Rennes, où la justice a suspendu jeudi l'arrêté de la préfète d'Ille-et-Vilaine.
Pas de sport en salle pour les Lillois. La justice administrative a décidé de maintenir la fermeture des salles de sports dans la métropole lilloise, ordonnée par la préfecture depuis le 25 septembre, et rejeté ainsi la demande des syndicats professionnels, dans un contexte d'accélération de l'épidémie en France et dans la métropole lilloise, placée en zone d'alerte renforcée.
"Face à la dégradation rapide de la situation sanitaire dans le Nord", la préfecture interdit depuis le 25 septembre "les activités physiques et sportives dans les établissements sportifs et couverts, ainsi que dans les autres établissements recevant du public pouvant accueillir une telle activité, qu'ils soient publics ou privés".
Le juge des référés estime que cette fermeture "n'apparaît pas disproportionnée au regard de l'objectif de protection de la santé publique poursuivi".
Dans sa décision rendue mercredi et citée dans un communiqué de la préfecture, le juge des référés du tribunal administratif estime que cette fermeture "n'apparaît pas disproportionnée au regard de l'objectif de protection de la santé publique poursuivi".
L'arrêté "ne remet pas en cause la possibilité de pratiquer des activités sportives" et "vise seulement à interdire, pour une période limitée dans le temps à quinze jours, des activités physiques qui, parce qu'elles s'exercent dans des lieux clos couverts, favorisent une contamination et une circulation accélérée du virus".
Et si ce revers judiciaire des gérants des salles de sports s'ajoute à ceux de Bordeaux et Nice, la justice a suspendu l'arrêté préfectoral à Rennes. Une décision qui va forcément créer des incompréhensions, puisque la ville bretonne est également en situation de zone d'alerte renforcée.