Contacté jeudi soir par l'AFP, l'IEP a confirmé que M. Mathiot avait déposé plainte lundi "pour diffamation, injures et menaces de mort". Cette annonce intervient une semaine après l'annulation, part la direction, d'une conférence organisée par une association de l'IEP le 22 janvier sur le thème "A droite, où en sont les idées ?", à laquelle devait participer Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles.
Lettres de menaces
"Le journal pour lequel il travaille a été condamné en 2015 pour des faits particulièrement graves, après la publication d'un dossier dont il avait été l'un des auteurs", a justifié M. Mathiot dans un communiqué publié sur le compte Facebook de l'établissement.
L'hebdomadaire avait été condamné en 2015 pour "provocation à la discrimination, à la violence et à la haine raciale envers les Roms" pour un dossier publié en 2013. L'annulation a provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, certains y voyant "une atteinte à la liberté d'expression", tandis que d'autres ont apporté leur soutien à Pierre Mathiot.
Le directeur de l'IEP a notamment reçu plusieurs menaces, dont une lettre anonyme proférant des menaces et des injures.