Ils souhaitent notamment qu'Ilévia mette des agents de sécurité sur les tronçons les plus difficiles de leur parcours.
Cinq lignes de bus ne circuleront pas ce mardi 5 février, en raison du droit de retrait exercé par les chauffeurs de Kéolis, sous-traitant d'Ilévia sur les lignes 75, 76, 86, 90 et 91.
En raison d'un mouvement social, d'importantes perturbations sont à prévoir sur le réseau de bus suburbain.
— ilévia Bus (@ilevia_bus) 5 février 2019
Seuls six chauffeurs travaillent actuellement, sur les 78 de Kéolis Nord. Les chauffeurs sont actuellement rassemblés au dépôt de la ZAC Schuman, à Comines, selon un "simple chauffeur" qui n'est pas syndiqué et souhaite rester anonyme. Il est présent sur place depuis 5 heures du matin.
15 jours d'ITT
Ce mouvement de protestation fait suite à une série d'agressions dont les dernières remontent à samedi et lundi. Samedi, deux chauffeurs Kéolis ont été violemment pris à partie par un homme mécontent – l'un d'eux a eu 15 jours d'arrêt et le second a eu le poignet cassé, sans que l'on connaisse la durée de son ITT. Un agent d'Ilévia a également reçu "un coup de boule"."Il faut que ça se sache !" tempête ce chauffeur, qui se fait régulièrement "engueuler" à l'arrêt Lille-Luxembourg où certains clients mécontents d'attendre des bus qui passent difficilement à cause des travaux, s'en prennent aux conducteurs. "Notre direction est totalement d'accord avec nous" précise-t-il.
"Aujourd'hui, y a personne qui va rouler !"
Une réunion est prévue avec des représentants d'Ilévia, à qui Kéolis souhaite demander des agents de sécurité aux arrêts les plus "difficiles".La circulation des lignes concernées pourrait reprendre demain. En revanche, "aujourd'hui, y a personne qui va rouler !" nous assure-t-on.