Le jeudi 22 avril dans la soirée, une partie de l'école Hachette à Lille avait brûlé. On sait désormais que l'incendie a été allumé volontairement. Deux personnes, dont un mineur de 13 ans, ont été interpellées dans le cadre de l'enquête. L'individu majeur a été placé en détention provisoire.
On en sait plus sur les circonstances de l'incendie de l'école Hachette survenu à Lille le 22 avril dernier. Ce jeudi 6 mai, le parquet de Lille confirme que le départ du feu a été donné volontairement. "Après sécurisation des lieux, les opérations techniques et scientifiques ont permis de faire des prélèvements et mettre en évidence plusieurs départs de feu causés par des hydrocarbures, confirmant ainsi l'hypothèse d'un incendie volontaire", développe le parquet.
Les premières investigations ont permis d'interpeller deux personnes, le 4 mai : un individu majeur et un autre de 13 ans. Ils ont été déférés au parquet ce jeudi 6 mai et l'individu majeur a été placé en détention provisoire. "Une information judiciaire a été ouverte du chef de destruction d'un bien public par un moyen dangereux en bande organisée. Ils ont été mis en examen en tant que complices", affirme le parquet de Lille. Les investigations continuent pour identifier d'éventuels complices.
Ce jeudi 22 avril dans la soirée, un incendie s'était déclaré dans plus d'un tiers de l'école. A peine arrivés sur zone, les pompiers, venus pour éteindre le feu, et des policiers, appelés en renfort pour les protéger, avaient essuyé des tirs de mortiers d'artifice et des jets de pierre. "L’ambiance était très tendue en raison de la présence de personnes agressives en nombre", avait estimé le SDIS 59. Finalement, les pompiers avaient réussi à mettre fin au feu. "Les investigations se poursuivent pour identifier les individus ayant participé aux violences commises à l'encontre des pompiers et des forces de l'ordre", continue le parquet.
Les sapeurs pompiers de #Lille devant l’école maternelle Hachette de la ville, dans la soirée du 22 avril 2021.
— France 3 Nord (@F3nord) April 22, 2021
Leur intervention permettra de préserver les 2/3 du bâtiment.
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L'incendie, rapidement soupçonné d'avoir été provoqué volontairement, avait fait réagir l'ensemble de la classe politique locale et nationale. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'était rendu à la caserne de pompiers concernée par les violences le vendredi 23 avril pour leur apporter le soutien de l'Etat.