La gérante de la mercerie des Fanfreluches, à Lille, cherche un repreneur; pour ce faire, elle a posté un message sur les réseaux sociaux qui fait le buzz.
C'est une institution à Lille : une mercerie comme on n'en trouve plus, avec ses milliers de boutons, de biais et dentelles, de bobines de fils colorées ou ses pelotes de laine toutes douces...
>> Un reportage de Claire Chevalier.
Son message fait le buzz
Hélène Huart est l'âme de ces lieux depuis une quinzaine d'années. Mais aujourd'hui, elle a d'autres projets. En quête d'un repreneur pour son magasin, elle a décidé de poster un message sur les réseaux sociaux. "Je ne veux pas qu'il ferme, il existe depuis 55 ans et il faut que ça continue", sourit Hélène Huart. "Ça ne sera plus moi mais il faut trouver une repreneuse passionnée..."
En 48 heures, son message a été partagé plus de 3800 fois, faisant renaître chez Hélène l'espoir de trouver la perle rare pour sa caverne d'Ali Baba. "Les agences immobilières ne sont pas vraiment spécialisées dans ce genre de commerces qui est très atypique, il n'y en a pas beaucoup", précise la gérante.
"Tout le contraire des grandes surfaces"
Dans ce royaume de trésors cachés, les clientes viennent chercher la pièce introuvable ailleurs mais aussi les précieux conseils d'Hélène. "C'est vrai qu'ici on retourne en enfance quand on voit toutes ces belles choses, ces beaux boutons", explique une cliente. "C'est trop beau, c'est en bois, c'est mignon, c'est petit, c'est cosy, c'est tout le contraire des grandes surfaces", renchérit une autre.
Des repreneurs potentiels se bousculent désormais à la porte de la boutique. En plus du coup de cœur, il faut avoir un apport financier pour racheter les stocks et surtout l'envie de prolonger l'aventure de fanfreluches…