Le parquet fait appel de la libération conditionnelle de Patrick Henry, condamné en 1977 à la réclusion à perpétuité pour le meurtre d'un enfant. Si cette libération est accordée, il est prévu qu'il aille dans un centre de semi-liberté à Haubourdin, près de Lille.
Le parquet a fait appel de la libération conditionnelle accordée jeudi à Patrick Henry, condamné en 1977 à la réclusion à perpétuité pour le meurtre
d'un enfant de sept ans, a annoncé la procureure de la République de Melun, Béatrice Angelelli. "Depuis le départ de cette procédure, nous étions opposés à cette demande", a déclaré Mme Angelelli, pour qui "le projet d'accompagnement n'est pas assez encadrant". L'appel est suspensif et "la cour d'appel a deux mois pour statuer", a-t-elle ajouté.
En cas de libération conditionnelle, Patrick Henry, actuellement incarcéré au centre de détention de Melun, doit effectuer correctement plusieurs permissions de sortie de janvier à mars 2016. Puis il lui faudra observer un régime de semi-liberté dans un centre situé à Habourdin, près de Lille, du 4 avril au 4 octobre, avant de respecter pendant huit mois les obligations du port d'un bracelet électronique.
Cette décision de mise en liberté conditionnelle faisait suite à une audience du 8 décembre devant le tribunal d'application des peines. Le parquet s'était prononcé contre cette demande de libération, formulée après le rejet d'un recours en grâce présidentielle en juillet 2014.