Le permis de construire, valable pour deux ans vient d'être délivré par la mairie de Lille. Les travaux vont donc avoir lieu avant 2026 pour un montant d'un peu plus d'un million d'euros. Il s'agit notamment d'une remise en état du clos et du couvert, pour l'étanchéité du bâtiment.
Tour provisoire construite pour abriter les cloches et un carillon alors que les clochers de la cathédrale de la Treille ne sont pas édifiés (1), le campanile date de 1874.
Haut de 35 mètres, il abrite un carillon de 1924 avec 42 cloches destinées à l'appel à la prière. Mais le bâtiment prend l'eau par le toit, sa façade est à rénover et à nettoyer, et son horloge et ses cloches ne sont plus en état de marche.
Les travaux devraient commencer dès l'année prochaine et seront supportés intégralement par son propriétaire, le diocèse de Lille, via sa fondation Treille espérance, qui regroupe des donateurs privés.
Un an, "plus d'un million d'euros" de travaux
"Ce sont des industriels, des mécènes", précise Bruno Mary recteur de la cathédrale de la Treille qui remarque que, pour le coup, les travaux d'une valeur "d'un peu plus d'un million d'euros" ne sont pas imputables à l'Etat (2) car "jusque dans les années 1930, date à laquelle la cathédrale est donnée au diocèse, elle appartenait à une association privée d'industriels et de donateurs qui aspiraient à terminer sa construction".
Concernant la durée, le cabinet d'architectes Etienne Sintive en charge des travaux, estime cette dernière à un an, en deux phases, la première commençant par le haut du campanile.
Enfin, concernant les travaux sur la toiture du transept, commencés en août 2023, ils devraient se terminer fin 2024 - début 2025 selon le même cabinet d'architectes.
(1) Ils ne seront jamais édifiés.
(2) Depuis la loi de 1905, sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le patrimoine religieux ayant été construit avant cette date appartient à l'Etat, après cette date à l'Eglise.