L'une pare au plus pressé et envoie du matériel de première nécessité ou médical, l'autre collecte de l'argent, la troisième veut s'inscrire dans la durée en engageant la reconstruction d'écoles dans le Haut-Atlas.
Après le violent séisme qui a eu lieu au Maroc il y a bientôt une semaine, la solidarité à l'égard des personnes sinistrées continue de s'exprimer. À Saint-Amand-les-Eaux, une initiative a permis de remplir un semi-remorque de matériel de première nécessité, de produits d'hygiène et de matériel médical pour les emmener par la route au Maroc.
Un transporteur qui s'est associé à l'initiative va effectuer gracieusement trois allers - retours vers l'Afrique. Deux depuis les Hauts-de-France, un depuis Bordeaux.
"On a été surpris par l'ampleur de la mobilisation. J'ai reçu plus de 1 000 appels téléphoniques et on a dû refuser des dons par crainte de ne pouvoir les acheminer ensuite. Vraiment, j'ai été surpris par l'ampleur de la mobilisation", confie Kamel Bara, particulier qui a organisé la collecte.
À Wattrelos, même solidarité, mais les dons sont cette fois financiers. Reversés à la mosquée Abou Bakr de Roubaix, ils totalisent avec d'autres dons plus de 51 000 euros, selon ce tweet de la mosquée.
À Lille, Arnaud Deslandes, adjoint au maire de la ville, explique que la démarche conjointe de Martine Aubry (maire) et de Xavier Bertrand (président de la Région) est de penser à "après l'urgence". Pour reconstruire des écoles par exemple et s'inscrire davantage dans le temps dans le Haut-Atlas où des villages ont été littéralement dévastés. Des dons sont donc collectés via la fondation de Lille.