À condition, en l'absence de législation sur ce mode de transport, de signer une "charte de bon usage".
La ville de Marcq-en-Barœul s'apprête à partir du 1er mai à subventionner l'achat de trottinettes électriques par ses administrés, en remboursant un quart de leur prix d'achat.
Une décision assumée pour la ville, qui veut rendre les trajets courts plus écologiques. "Si nous voulons vraiment inciter nos concitoyens à prendre les transports en commun, il faut aussi régler le problème du dernier kilomètre" souligne le maire (LR) Bernard Gérard, qui s'est pour l'occasion prêté à l'exercice.
Une subvention qui n'est pas anodine, quand on sait qu'un tel engin peut coûter jusqu'à 1000 euros.
Le flou juridique
Il y a toutefois un autre problème : en attendant que soit votée la loi Mobilité, les trottinettes à moteur ne sont toujours pas reconnues dans la législation. Elles ne doivent rouler ni sur les trottoirs, ni sur les voies de circulation publiques selon service-publics.fr.Or, les trottinettes sans moteur, elles, doivent circuler sur les trottoirs et risquent une contravention de quatre euros s'ils la quittent, nous confiait il y a quelques mois la police du Nord.
Un flou juridique que le maire de Marcq-en-Barœul voudrait contourner en faisant signer aux bénéficiaires de ces subventions une charte de bon usage : "Il y a un casque à mettre, un gilet à mettre, des pistes ycclables à utiliser et non pas les trottoirs" souligne-t-il. "Je demanderai à chaque personne, pour qu'il y a ait une condition pour pouvoir bénéficier d'une prime qu'ils viennent signer une charte de bonne usage."
Autre condition : la trottinette électrique concernée ne doit pas pouvoir dépasser les 25 km/h.